Près d’un an après les attaques sans précédent perpétrées par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, rien ne semble pouvoir enrayer la spirale infernale déclenchée depuis par Benjamin Netanyahu et son gouvernement, le plus à droite de l’histoire de l’État hébreu, en réponse aux massacres et enlèvements commis ce jour-là. Le conflit à Gaza a fait plus de 41 000 morts palestiniens, détruit une très large partie du territoire et déplacé près de 2 millions de personnes. Et menace aujourd’hui de s’étendre à la Cisjordanie, mais aussi aux pays voisins où les alliés de l’Iran, du Hezbollah libanais aux Houthis au Yémen, sont sur le pied de guerre.
Cette guerre ouverte, si elle a profondément divisé les sociétés américaine et européenne, a surtout accentué la distance entre l’Occident et le reste du monde, les pays du Sud dénonçant une double morale dans l’application du droit international. Comment en est-on arrivé là et où allons-nous, en Israël comme en Palestine ? Comment envisager l’après-guerre ?
Avec le service Moyen-Orient de Courrier international, C’est ce que nous avons voulu raconter dans ce numéro spécial, en reprenant les analyses et reportages les plus significatifs de la presse étrangère parus tout au long de l’année et en y ajoutant des textes inédits très récents. Un exercice délicat au vu des événements récents, qui n’ont fait qu’amplifier la crise et rendre son issue encore plus incertaine : de l’assassinat fin juillet en Iran d’Ismaïl Haniyeh, le leader politique du Hamas, à l’opération Camps d’été, lancée fin août par l’armée israélienne en Cisjordanie, une opération d’une ampleur sans précédent depuis vingt ans.
« Israël s’enfonce dans l’abîme » a écrit l’écrivain David Grosman en mars dans le Le New York Times. Son « gouvernement extrémiste et nihiliste » est en train de le transformer en un État paria, affirme l’ancien diplomate israélien Alon Pinkas dans Ha’Aretz. En juillet, dans une décision historique, la Cour internationale de justice a jugé qu’Israël occupait illégalement les territoires palestiniens. Un séisme légal dont on attend désormais les effets.
Près d’un an après les attaques sans précédent perpétrées par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, rien ne semble pouvoir enrayer la spirale infernale déclenchée depuis par Benjamin Netanyahu et son gouvernement, le plus à droite de l’histoire de l’État hébreu, en réponse aux massacres et enlèvements commis ce jour-là. Le conflit à Gaza a fait plus de 41 000 morts palestiniens, détruit une très large partie du territoire et déplacé près de 2 millions de personnes. Et menace aujourd’hui de s’étendre à la Cisjordanie, mais aussi aux pays voisins où les alliés de l’Iran, du Hezbollah libanais aux Houthis au Yémen, sont sur le pied de guerre.
Cette guerre ouverte, si elle a profondément divisé les sociétés américaine et européenne, a surtout accentué la distance entre l’Occident et le reste du monde, les pays du Sud dénonçant une double morale dans l’application du droit international. Comment en est-on arrivé là et où allons-nous, en Israël comme en Palestine ? Comment envisager l’après-guerre ?
Avec le service Moyen-Orient de Courrier international, C’est ce que nous avons voulu raconter dans ce numéro spécial, en reprenant les analyses et reportages les plus significatifs de la presse étrangère parus tout au long de l’année et en y ajoutant des textes inédits très récents. Un exercice délicat au vu des événements récents, qui n’ont fait qu’amplifier la crise et rendre son issue encore plus incertaine : de l’assassinat fin juillet en Iran d’Ismaïl Haniyeh, le leader politique du Hamas, à l’opération Camps d’été, lancée fin août par l’armée israélienne en Cisjordanie, une opération d’une ampleur sans précédent depuis vingt ans.
« Israël s’enfonce dans l’abîme » a écrit l’écrivain David Grosman en mars dans le Le New York Times. Son « gouvernement extrémiste et nihiliste » est en train de le transformer en un État paria, affirme l’ancien diplomate israélien Alon Pinkas dans Ha’Aretz. En juillet, dans une décision historique, la Cour internationale de justice a jugé qu’Israël occupait illégalement les territoires palestiniens. Un séisme légal dont on attend désormais les effets.