« Nous allons prendre certaines décisions qui seront très fortes » face au « mépris » du gouvernement, menace l’Unsa-RATP

Les organisations syndicales estiment que le gouvernement n’a pas tenu ses promesses concernant la mise en œuvre progressive de la réforme des retraites.

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Un métro arrive à la station République, le 25 avril 2024. Photo d'illustration.  (QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / VIA AFP)

« Nous allons prendre certaines décisions qui seront très fortes » orienté vers « mépris » du gouvernement au sujet des retraites, prévient jeudi 16 mai sur franceinfo Arole Lamasse, secrétaire général de l’Unsa-RATP.

Un accord a été trouvé entre les organisations syndicales et la direction de la Régie des transports parisiens sur l’octroi de primes aux salariés mobilisés lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Pour autant, la RATP ne semble pas à l’abri d’une grève cet été sur un sujet brûlant, celui des retraites. « Nous avons bientôt l’intersyndicale, nous allons prendre certaines décisions qui seront très fortes »prévient Arole Lamasse.

Les organisations syndicales estiment que le gouvernement n’a pas tenu ses promesses concernant la mise en œuvre progressive de la réforme des retraites : «On constate qu’une bonne partie des salariés» à la RATP « prendre de plein fouet les deux années » des cotisations supplémentaires, conséquence de la réforme des retraites du gouvernement. « C’est inadmissible », il a dit. A près de 70 jours des JO, l’Unsa menace : « Nous considérons que l’Etat a failli à ses engagements, a trahi sa parole »il expliqua.

De leur côté, les cheminots de la SNCF ont trouvé un accord avec la direction pour atténuer les effets de la réforme des retraites et organiser la fin de carrière. A la RATP, la défiance s’installe parmi les salariés « malgré les efforts incroyables de notre PDG, M. Castex »souligne Arole Lamasse. « Il nous assure que les choses seront réglées ».

« Notre PDG nous dit que cela sera résolu. Nous lui faisons confiance. Il a toujours tenu ses engagements jusqu’à présent. Sauf que sur ce sujet des retraites, il n’est pas seul à trancher, n’importe quel Premier ministre qui l’est », il expliqua. Malgré « alerte sociale » lancé par certains syndicats, le gouvernement semble faire la sourde oreille : « Cela fera presque une semaine que le gouvernement a été interrogé et c’est silence radio », il a dit. Arole Lamasse dénonce le « mépris » du gouvernement. « Nous sommes assez surpris »il ajoute.