L’écrivain Erik Orsenna rend hommage à Bernard Pivot, décédé lundi, et raconte la « chance immense » de l’avoir connu.
Publié
Temps de lecture : 1 min
“La dette que nous lui devons est une dette de bonheur, d’ouverture, de possibilités.” Erik Orsenna, écrivain et membre de l’Académie française, imagine Bernard Pivot, décédé lundi 6 mai à l’âge de 89 ans, comme un “un grand frère, un oncle, un père ou une mère qui nous dit ‘Hé, pourquoi tu ne fais pas ce voyage ?’ Et puis on l’a suivi, on lui a dit merci parce que je me suis élargi, diversifié, j’étais différent, c’est ça la culture..
« Nous lui devons d’avoir agrandi nos viesconfie Erik Orsenna. A la fois nous sommes tristes (à l’annonce du décès de Bernard Pivot), mais infiniment conscients d’avoir une immense chance de l’avoir rencontré, soit via la télévision, soit concrètement alors que nous avons eu l’immense chance d’être son ami pendant 40 ans. “, il explique. Pour lui, Bernard Pivot « nous a fait aimer la langue française » et ses dictées étaient une manière de dire “Vous réalisez quel trésor vous possédez et qui s’appelle la langue de votre pays ?”
Concernant les programmes présentés par Bernard Pivot, Erik Orsenna se souvient que son ami invitait des personnes variées et qu’il appréciait des livres variés : “Il y avait des débutants et des monstres sacrés. C’était incroyable chez lui, il pouvait avoir à la fois des discussions légères et ensuite il affrontait Yourcenar, Soljenitsyne, Nabokov. Il n’avait aucun parti pris. Il se demandait : ‘Est-ce que ce livre m’émeut ou pas ?’ “
L’écrivain Erik Orsenna rend hommage à Bernard Pivot, décédé lundi, et raconte la « chance immense » de l’avoir connu.
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“La dette que nous lui devons est une dette de bonheur, d’ouverture, de possibilités.” Erik Orsenna, écrivain et membre de l’Académie française, imagine Bernard Pivot, décédé lundi 6 mai à l’âge de 89 ans, comme un “un grand frère, un oncle, un père ou une mère qui nous dit ‘Hé, pourquoi tu ne fais pas ce voyage ?’ Et puis on l’a suivi, on lui a dit merci parce que je me suis élargi, diversifié, j’étais différent, c’est ça la culture..
« Nous lui devons d’avoir agrandi nos viesconfie Erik Orsenna. A la fois nous sommes tristes (à l’annonce du décès de Bernard Pivot), mais infiniment conscients d’avoir une immense chance de l’avoir rencontré, soit via la télévision, soit concrètement alors que nous avons eu l’immense chance d’être son ami pendant 40 ans. “, il explique. Pour lui, Bernard Pivot « nous a fait aimer la langue française » et ses dictées étaient une manière de dire “Vous réalisez quel trésor vous possédez et qui s’appelle la langue de votre pays ?”
Concernant les programmes présentés par Bernard Pivot, Erik Orsenna se souvient que son ami invitait des personnes variées et qu’il appréciait des livres variés : “Il y avait des débutants et des monstres sacrés. C’était incroyable chez lui, il pouvait avoir à la fois des discussions légères et ensuite il affrontait Yourcenar, Soljenitsyne, Nabokov. Il n’avait aucun parti pris. Il se demandait : ‘Est-ce que ce livre m’émeut ou pas ?’ “