Avec le lancement de son offensive sur Rafah, l’armée israélienne a fermé les deux points de passage clés de la bande de Gaza. L’aide humanitaire, qui arrivait déjà au compte-gouttes, est désormais pratiquement impossible, selon les Nations Unies. Médecin français, membre de l’ONG Palmed, Zouhair Lahna a été évacué de Rafah lundi alors que cela a été annoncé juste avant le lancement de l’offensive. Il revient pour nous à la situation qu’il a laissée derrière lui.
RFI : De Rafah à Paris, comment vivez-vous votre retour en France ?
Zouhair Lahna : Dès que nous passons le passage de Rafah, c’est-à-dire dès notre arrivée en Egypte, nous sommes dans une zone où nous ne pouvons plus recevoir de missiles. Quand nous sommes Gaza, on peut à tout moment recevoir un missile, soit directement, soit par un tir d’obus, soit par une rafale. L’ONU décrit Gaza comme la zone la plus dangereuse au monde.
Alors c’est vrai qu’ici, à Paris, je respire enfin, on est loin de l’ambiance de guerre. Mais nous gardons en nous une partie de Gaza, nous gardons nos amis. Nos amis médecins qui rencontrent d’énormes difficultés avec leurs familles, les humanitaires à qui nous avons dit au revoir. Nous, avec des passeports étrangers, pouvons sortir. Ils n’ont d’autre choix que de rester et de souffrir.
Quel est l’état du service hospitalier à Rafah ?
Vous dénoncez une guerre contre les femmes.
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