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Durée de la vidéo : 1 min
La France est entrée dans une phase de répression aiguë du syndicalisme de la part du gouvernement, selon Stéphane Sirot, historien du syndicalisme, invité de Franceinfo Talk mercredi 1er mai.
Stéphane Sirot, historien du syndicalisme, estime mercredi 1er mai dans Franceinfo Talk que la France est entrée dans une phase de répression aiguë du syndicalisme de la part du gouvernement. Il prend notamment comme exemple la convocation dans un commissariat de membres du bureau confédéral de la CGT et du « une multitude de militants poursuivis » par la justice.
Un syndicalisme réprimé
“Nous vivons une phase répressive à l’égard du syndicalisme et plus particulièrement du syndicalisme CGT, estime Stéphane Sirot. Pour ne prendre que les exemples les plus flagrants, notons la convocation des membres du bureau confédéral de la CGT dans un commissariat, ce que je crois n’avait pas vu depuis la guerre d’Algérie. Je pense aussi à cette multitude de militants qui sont poursuivis parce qu’ils ont mené dans leurs mouvements sociaux ce qui est pourtant ultra classique dans les mouvements sociaux, c’est-à-dire des pratiques qui dépassent les rapports juridiques.”
“Cela fait également référence aux critiques que l’on entend aujourd’hui sur les blocages universitaires, poursuit Stéphane Sirot, qui irrite ceux qui voudraient que ceux qui se mobilisent restent dans les normes, et qui leur permettraient de contrôler les mouvements et les protestations. Il me semble que nous sommes vraiment dans une phase aiguë de répression du syndicalisme.”
> Retrouvez l’intégralité du Talk franceinfo ici :
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La France est entrée dans une phase de répression aiguë du syndicalisme de la part du gouvernement, selon Stéphane Sirot, historien du syndicalisme, invité de Franceinfo Talk mercredi 1er mai.
Stéphane Sirot, historien du syndicalisme, estime mercredi 1er mai dans Franceinfo Talk que la France est entrée dans une phase de répression aiguë du syndicalisme de la part du gouvernement. Il prend notamment comme exemple la convocation dans un commissariat de membres du bureau confédéral de la CGT et du « une multitude de militants poursuivis » par la justice.
Un syndicalisme réprimé
“Nous vivons une phase répressive à l’égard du syndicalisme et plus particulièrement du syndicalisme CGT, estime Stéphane Sirot. Pour ne prendre que les exemples les plus flagrants, notons la convocation des membres du bureau confédéral de la CGT dans un commissariat, ce que je crois n’avait pas vu depuis la guerre d’Algérie. Je pense aussi à cette multitude de militants qui sont poursuivis parce qu’ils ont mené dans leurs mouvements sociaux ce qui est pourtant ultra classique dans les mouvements sociaux, c’est-à-dire des pratiques qui dépassent les rapports juridiques.”
“Cela fait également référence aux critiques que l’on entend aujourd’hui sur les blocages universitaires, poursuit Stéphane Sirot, qui irrite ceux qui voudraient que ceux qui se mobilisent restent dans les normes, et qui leur permettraient de contrôler les mouvements et les protestations. Il me semble que nous sommes vraiment dans une phase aiguë de répression du syndicalisme.”
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