« Nous voulons donner la parole aux victimes de la soumission chimique »

CONTRE’C’est une mission gouvernementale très particulière pour Sandrine Josso. La députée MoDem mène, avec sa collègue sénatrice Véronique Guillotin (Parti radical), une mission gouvernementale sur la soumission chimique, six mois après avoir accusé le sénateur Horizons Joël Guerriau de l’avoir droguée à son insu. Un épisode durant lequel elle raconte avoir « cru qu’elle était en train de mourir ».

Au cours des six prochains mois, des auditions seront menées pour documenter ces attaques, et surtout faire émerger des propositions pour mieux les prévenir et les réparer. En vue d’un rapport remis au Premier ministre, Gabriel Attal, et à la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé en septembre. Un travail « éprouvant mais nécessaire », comme nous l’explique Sandrine Josso.

Indiquer : Les premières auditions de la mission gouvernementale ont débuté hier, comment se déroulent-elles ?

Sandrine Josso : Nous voulions vraiment donner la parole aux victimes de la soumission chimique, qui deviennent des experts malgré elles. Des hommes et des femmes ont témoigné, parfois sous couvert d’anonymat. C’était très émouvant. Tous ces gens nous ont raconté leurs histoires. Ceux qui ont déposé une plainte nous ont décrit comment ils l’ont vécu et ce qui, selon eux, devait être amélioré. Ceux qui ont choisi de ne pas le faire ont détaillé les raisons de cette décision.

Nous avons évoqué les difficultés rencontrées dans la vie sociale et professionnelle, comment (…) Lire la suite