« On dirait qu’il brûle en enfer. »

« Le moment du dévoilement est toujours source d’anxiété, tant pour le sujet que pour l’artiste. Surtout si l’un d’eux est roi.

C’est sur ce ton amusé que BBC décrit la scène qui s’est déroulée mardi 14 mai. Hier en effet, le peintre Jonathan Yeo était au palais de Buckingham pour montrer le tableau qu’il a réalisé du souverain du Royaume-Uni. Rien de moins que le premier portrait officiel du fils d’Elizabeth II depuis son couronnement.

Le travail « est une grande huile sur toile qui représente Charles III plus vrai que nature, vêtu de l’uniforme des Welsh Guards », détaille ensuite le média britannique. D’une dimension d’environ 2,60 mètres sur 1,80 mètres, « le tableau rouge vif représente le roi, l’épée à la main, avec un papillon posé sur son épaule ».

« satanique », « maléfique »

Selon les propos de l’artiste révélés par les médias britanniques, la reine aurait approuvé ses choix artistiques au même titre que Charles III lui-même, qui « semblait sourire d’un air approbateur », croit (ou espère) Jonathan Yeo.

Le couple royal satisfait, c’est l’essentiel, semble suggérer cet artiste qui n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a par le passé dressé le portrait de l’ancien Premier ministre travailliste Tony Blair.

Mais l’homme est peut-être conscient que son travail a suscité des réactions loin d’être toujours enthousiastes sur les réseaux sociaux, comme le rapporte le Télévision de New Delhi. « Satanique », « maléfique », « la chose la plus horrible que j’aie jamais vue », les médias indiens semblent se réjouir de répertorier les commentaires négatifs apparus sur la Toile à propos du portrait. « On dirait qu’il brûle en enfer. » » écrit un internaute visiblement perturbé par le ton rouge choisi par l’artiste.

Probablement pas assez pour déstabiliser Jonathan Yeo, qui a déclaré au BBC que son travail « reflète exactement qui est Charles III, tout ce qu’il représente et ce qu’il a vécu », faisant probablement référence à son cancer.