Interrogé ce jeudi sur les tensions au Moyen-Orient, et notamment celles autour du conflit israélo-palestinien, Emmanuel Macron a réitéré sa volonté d’une solution à deux États. Il a néanmoins insisté sur le fait qu’« on ne peut pas reconnaître un État sur la base de l’indignation ».
La France campe sur ses positions. Si l’Irlande, l’Espagne, la Norvège et la Slovénie ont officiellement reconnu l’Autorité palestinienne comme État, pour Emmanuel Macron, cette reconnaissance n’est toujours pas possible. Malgré de fortes tensions autour de cette question, on ne peut pas « reconnaître un État sur la base de l’indignation », a affirmé le président de la République lors d’un entretien accordé ce jeudi 6 juin.
“La France reconnaîtra l’État de Palestine lorsqu’il sera un élément complet de paix et d’équilibre dans la région”, a-t-il réaffirmé. Par ailleurs, Emmanuel Macron a détaillé la position de l’État français sur ce conflit au Moyen-Orient. Il faut en effet « éviter l’escalade dans le nord d’Israël et éviter une guerre avec le Liban ».
Les tensions dans cette partie du monde ont été déclenchées par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, qui a fait 1.189 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens. L’offensive de représailles d’Israël a depuis tué au moins 36 439 personnes à Gaza, pour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas.