A l’occasion de la publication des résultats annuels, le patron d’Alstom explique, dans un entretien exclusif avec Figarosur la crise vécue par le géant ferroviaire français et détaille les mesures prises pour renforcer la structure de son bilan.
Le Figaro. – Quel est l’état de forme d’Alstom, au terme d’un exercice 2023-2024 compliqué ?
Henri Poupart-Lafarge. – Alstom va mieux. L’entreprise est aujourd’hui engagée dans une nouvelle étape de son redressement, entamé depuis plusieurs mois et dont nous voyons les premiers signes dans nos résultats. Une dégradation de notre performance opérationnelle au premier semestre a eu des conséquences sur la génération de cash flow libre. Afin de remédier à la situation, nous avons franchi une étape importante en octobre, en nous concentrant sur une gestion plus efficace de la trésorerie. Nous avons eu un problème de stocks, avec un stock trop important de trains non livrés et des arriérés de paiement clients trop élevés. La situation s’est améliorée positivement au second semestre : nous avons livré un grand nombre de nos trains en stock et les arriérés de paiement sont au plus bas. En conséquence, notre cash-flow libre est fortement positif…