Ortega le sauveur inattendu, une ambiance étrange… les tops et les flops

HAUTS

Ortega, le sauveur inattendu

Ederson aurait-il eu le succès d’Ortega ? Nous ne le saurons jamais. En revanche, ce que l’on sait, c’est que le gardien remplaçant de City est entré en jeu – après la charge de Romero sur son prédécesseur dans le but – et qu’il a sauvé son équipe. Trois arrêts décisifs pour laisser City en tête au score et permettre de redynamiser son équipe qui s’affaiblissait petit à petit. Kuluveski a tenté de briser le mur, Son aussi, mais la détermination du nouvel entrant a fait la différence. Les Citizens ont fini par prendre le large grâce au vista de Jérémy Doku, également entré en jeu. Il faut également souligner le coaching de Pep Guardiola, qui a senti son gardien titulaire affecté et n’a pas hésité à accorder sa confiance à Ortega. Un signe fort.

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Haaland, un doublé efficace

Sans être flamboyant, il était toujours au diapason. Dès la première minute de jeu où il a pris le dessus sur Ortega, ou dans ses lancers en pivot pour Foden ou De Bruyne au milieu de terrain. C’est aussi grâce à lui, en partie, que Manchester City a doublé la mise d’une déviation bien sentie. Dans la continuité, Doku lui offrait un doublé facile. Une libération acquise grâce à son sang-froid devant la cage. Le même qu’il avait eu trente minutes plus tôt pour ouvrir le score. Erling Haaland continue de valoriser le travail de ses coéquipiers.

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flops

Le plan de Postecoglou a fonctionné, mais pas assez dangereux

Une défaite pas vraiment méritée. Tottenham de Postecoglou a tout fait pour réaliser un grand match. En première mi-temps, ses hommes ont tenté de garder le ballon le plus possible pour tenter de dicter le rythme. Souvent, les milieux de terrain, vêtus de blanc, prenaient le relais et trouvaient un coéquipier du côté opposé, souvent dans le dos des latéraux Walker et Gvardiol. Une tactique proche de mettre City à genoux. Dans le deuxième acte, les Citizens ont laissé le ballon et se sont retirés, volontairement, sous la pression des coéquipiers de Son. Mais pour valider les idées de jeu, il faut savoir marquer. Et les Spurs ne l’ont jamais fait, malgré quelques occasions claires.

Une ambiance controversée

Si Tottenham n’a jamais trouvé le surplus d’entrain pour réaliser ne serait-ce qu’un match nul ce mardi soir, face à Manchester City, c’est aussi grâce à ses supporters. L’ambiance était particulière au Tottenham Hotspur Stadium, où les chants ont véritablement commencé après qu’Erling Haaland ait ouvert le score. Mais avant, lorsque son équipe réalisait une bonne première période, les supporters restaient globalement silencieux. On peut comprendre les supporters des Spurs, tiraillés entre une victoire contre la meilleure équipe du championnat ou un mauvais résultat pour agacer leur voisin, Arsenal, leader avant ce match. Mais le football ne doit pas être vécu par procuration. L’équipe que vous soutenez doit toujours passer en premier, quelles qu’en soient les conséquences. Surtout quand les Spurs avaient encore un infime espoir de revenir en Ligue des champions. Après cette défaite, il prend définitivement le large.