Où est le véritable débat sur la santé ?

Rréponse à Jean de Kervasdoué :

Nommé directeur des hôpitaux en 1981 par le gouvernement d’union de gauche élu pour mettre en œuvre le très étatiste Programme commun, Jean de Kervasdoué (JdK) instaure en 1984 le financement des hôpitaux publics par le budget global. Il est depuis devenu un « antiétatiste », partisan de l’application de la concurrence du marché à la santé.

Il est contre la « Grande Sécu » et défend le système mixte actuel français dans lequel les mutuelles privées concurrentes dépensent inutilement 7,5 milliards en frais de gestion. Il est favorable à l’activité privée dans les hôpitaux publics, il affirme dans son « Que sais-je » sur l’hôpital public (2004) que ce secteur est un business comme un autre et ajoute : « Même si le mot marketing est encore tabou, c’est de cela qu’il s’agit : l’hôpital cherche à vendre. »

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Il trouverait donc normal qu’un directeur d’hôpital négocie la rémunération individuelle des médecins hospitaliers, notamment en fonction de leur rentabilité pour l’établissement. Le JdK conteste que la tarification à l’activité (T2A) ait créé des patients rentables et non rentables.

Pour le convaincre, il suffit de rappeler que de nombreuses maternités privées ont fermé faute de rentabilité et de s’intéresser aux activités choisies préférentiellement par les cliniques à but lucratif, à savoir les actes (…) Lire la suite