“Non, la France n’a pas envoyĂ© de troupes en #Ukraine”, insiste la diplomatie française sur son compte Twitter.
INTERNATIONAL – Les fausses nouvelles prennent une autre dimension en temps de guerre. La France a dĂ©noncĂ© ce lundi 6 mai, sur le compte X de son ministère des Affaires Ă©trangères, une nouvelle campagne de dĂ©sinformation affirmant que des soldats français auraient Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s en Ukraine.
« Les campagnes de dĂ©sinformation sur le soutien de la France Ă l’Ukraine ne faibliront pas, la preuve »souligne le Quai d’Orsay sur le rĂ©seau social, en montrant deux posts affirmant qu’une unitĂ© de la LĂ©gion Ă©trangère commandĂ©e par un Français avait Ă©tĂ© envoyĂ©e combattre aux cĂ´tĂ©s de Kiev. “Non, la France n’a pas envoyĂ© de troupes en #Ukraine”insiste la diplomatie française, comme vous pouvez le lire ci-dessous.
Le 4 mai, le site Asia Times affirmait que Paris avait dĂ©ployĂ© des hommes “en soutien Ă la 54e brigade mĂ©canisĂ©e ukrainienne indĂ©pendante Ă Slaviansk”provenir de « 3e RĂ©giment d’infanterie » de la LĂ©gion.
Il a ajoutĂ© qu’une centaine d’hommes, spĂ©cialistes en « artillerie et surveillance », avaient dĂ©jĂ laissĂ© tomber sur un total prĂ©vu de 1 500. L’article, qui ne cite aucune source, a Ă©tĂ© republiĂ© Ă de nombreuses reprises sur diffĂ©rents rĂ©seaux sociaux, tels que X, Facebook et Telegram, dans diffĂ©rentes langues, notamment en anglais et en français. Il a Ă©galement Ă©tĂ© utilisĂ© par des mĂ©dias Ă©tablis comme le site indien Hindustan Times.
Articles suite au discours d’Emmanuel Macron
En fĂ©vrier, le prĂ©sident français Emmanuel Macron avait refusĂ© d’Ă©carter l’idĂ©e d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine, dĂ©clenchant une vague de publications sur les rĂ©seaux sociaux mĂŞlant exagĂ©rations, approximations et fausses nouvelles.
Jeudi, dans une interview Ă l’hebdomadaire L’Ă©conomiste, Emmanuel Macron a une nouvelle fois assumĂ© cette position. « Si les Russes venaient Ă percer les lignes de front, s’il y avait une demande ukrainienne – ce qui n’est pas le cas aujourd’hui – on devrait lĂ©gitimement se poser la question ».
Le prĂ©sident russe Vladimir Poutine a ordonnĂ© lundi la tenue prochaine d’exercices nuclĂ©aires en rĂ©ponse aux commentaires des dirigeants occidentaux, dont Emmanuel Macron, selon le Kremlin.
« Nous en aurons beaucoup plus »
La thèse des militaires français déjà sur le front ukrainien « est installé depuis plusieurs semaines et est utilisé régulièrement, soit directement par des comptes russes, soit par des proxys »a relevé un haut responsable français proche du dossier.
« Les attaques informationnelles se multiplient et sont quasi quotidiennes »a-t-il assurĂ© Ă l’AFP, estimant qu’elles visaient Ă la fois « Opinions russes, asiatiques et francophones – en France ou en Afrique ». Et “nous en aurons beaucoup plus”a-t-il estimĂ©.
DĂ©but fĂ©vrier dĂ©jĂ , la France annonçait que l’organisation française de lutte contre les ingĂ©rences numĂ©riques Ă©trangères, Viginum, avait dĂ©couvert un rĂ©seau « structurĂ© et coordonnĂ© » de sites diffusant de la propagande russe en Europe et aux États-Unis. BaptisĂ© “Portail Kombat”ce rĂ©seau comptait alors 193 sites.
En mars, c’est cette fois le ministère français des ArmĂ©es qui dĂ©nonce un faux site internet reprenant son logo officiel et invitant 200 000 Français à « s’impliquer en Ukraine »une opĂ©ration attribuĂ©e par plusieurs sources Ă des intĂ©rĂŞts russes ou pro-russes.
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“Non, la France n’a pas envoyĂ© de troupes en #Ukraine”, insiste la diplomatie française sur son compte Twitter.
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« Les campagnes de dĂ©sinformation sur le soutien de la France Ă l’Ukraine ne faibliront pas, la preuve »souligne le Quai d’Orsay sur le rĂ©seau social, en montrant deux posts affirmant qu’une unitĂ© de la LĂ©gion Ă©trangère commandĂ©e par un Français avait Ă©tĂ© envoyĂ©e combattre aux cĂ´tĂ©s de Kiev. “Non, la France n’a pas envoyĂ© de troupes en #Ukraine”insiste la diplomatie française, comme vous pouvez le lire ci-dessous.
Le 4 mai, le site Asia Times affirmait que Paris avait dĂ©ployĂ© des hommes “en soutien Ă la 54e brigade mĂ©canisĂ©e ukrainienne indĂ©pendante Ă Slaviansk”provenir de « 3e RĂ©giment d’infanterie » de la LĂ©gion.
Il a ajoutĂ© qu’une centaine d’hommes, spĂ©cialistes en « artillerie et surveillance », avaient dĂ©jĂ laissĂ© tomber sur un total prĂ©vu de 1 500. L’article, qui ne cite aucune source, a Ă©tĂ© republiĂ© Ă de nombreuses reprises sur diffĂ©rents rĂ©seaux sociaux, tels que X, Facebook et Telegram, dans diffĂ©rentes langues, notamment en anglais et en français. Il a Ă©galement Ă©tĂ© utilisĂ© par des mĂ©dias Ă©tablis comme le site indien Hindustan Times.
Articles suite au discours d’Emmanuel Macron
En fĂ©vrier, le prĂ©sident français Emmanuel Macron avait refusĂ© d’Ă©carter l’idĂ©e d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine, dĂ©clenchant une vague de publications sur les rĂ©seaux sociaux mĂŞlant exagĂ©rations, approximations et fausses nouvelles.
Jeudi, dans une interview Ă l’hebdomadaire L’Ă©conomiste, Emmanuel Macron a une nouvelle fois assumĂ© cette position. « Si les Russes venaient Ă percer les lignes de front, s’il y avait une demande ukrainienne – ce qui n’est pas le cas aujourd’hui – on devrait lĂ©gitimement se poser la question ».
Le prĂ©sident russe Vladimir Poutine a ordonnĂ© lundi la tenue prochaine d’exercices nuclĂ©aires en rĂ©ponse aux commentaires des dirigeants occidentaux, dont Emmanuel Macron, selon le Kremlin.
« Nous en aurons beaucoup plus »
La thèse des militaires français déjà sur le front ukrainien « est installé depuis plusieurs semaines et est utilisé régulièrement, soit directement par des comptes russes, soit par des proxys »a relevé un haut responsable français proche du dossier.
« Les attaques informationnelles se multiplient et sont quasi quotidiennes »a-t-il assurĂ© Ă l’AFP, estimant qu’elles visaient Ă la fois « Opinions russes, asiatiques et francophones – en France ou en Afrique ». Et “nous en aurons beaucoup plus”a-t-il estimĂ©.
DĂ©but fĂ©vrier dĂ©jĂ , la France annonçait que l’organisation française de lutte contre les ingĂ©rences numĂ©riques Ă©trangères, Viginum, avait dĂ©couvert un rĂ©seau « structurĂ© et coordonnĂ© » de sites diffusant de la propagande russe en Europe et aux États-Unis. BaptisĂ© “Portail Kombat”ce rĂ©seau comptait alors 193 sites.
En mars, c’est cette fois le ministère français des ArmĂ©es qui dĂ©nonce un faux site internet reprenant son logo officiel et invitant 200 000 Français à « s’impliquer en Ukraine »une opĂ©ration attribuĂ©e par plusieurs sources Ă des intĂ©rĂŞts russes ou pro-russes.
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