Le tribunal de commerce a autorisé la poursuite des activités des Girondins de Bordeaux jusqu’au 30 janvier 2025. Mais le chemin est encore long pour l’équipe bordelaise.
Les Girondins de Bordeaux peuvent souffler, pour l’instant. Ce mardi, le tribunal de commerce s’est prononcé sur la poursuite des activités du club jusqu’au 30 janvier 2025, date de la première phase d’observation. Une période qui peut être prolongée jusqu’au 30 juillet 2025. Un motif de soulagement pour les supporters et le club, qui aurait pu craindre une liquidation judiciaire.
Venu en personne défendre le dossier, Gérard Lopez n’a pas pris la parole à la sortie, mais il a été hué devant le tribunal de commerce. En revanche, une banderole a été déployée place de la Bourse pour fustiger le propriétaire des Girondins : « Peu importe la décision, l’avenir doit s’écrire sans vous ».
Avant cette rencontre, Lopez avait assuré sa volonté de ne pas « abandonner le navire ». Reconnaissant avoir pris « des décisions qui n’étaient probablement pas bonnes, notamment sur le plan sportif », l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois assure n’avoir jamais été attiré par « l’appât du gain ».
Retour à la Matmut mais disparition des femmes
Au milieu du cauchemar, les dirigeants bordelais ont reçu une bonne nouvelle : le droit de revenir au Matmut Atlantique pour disputer des matchs de National 2 après d’intenses et longues discussions avec la société SBA, exploitant du stade.
En revanche, l’équipe féminine a disparu du monde professionnel après son exclusion des championnats nationaux. Le club n’a pas fait appel de cette décision, qui a confirmé la rétrogradation de l’équipe féminine au niveau régional.