Pep Guardiola, une deuxième étoile avant de quitter Manchester City ?

« La dernière danse » sur la piste star pour Pep Guardiola ? Ce mercredi (21 heures), Manchester City et son entraîneur catalan débutent leur campagne 2024-2025 de Ligue des champions par la réception de l’Inter Milan dans leur antre de l’Etihad Stadium. Une ouverture choc face au champion d’Italie qui pourrait lancer les Skyblues vers une énième épopée européenne, à quelques mois de la fin du contrat de « Pep ». Ce dernier, déjà vainqueur de trois Coupes aux grandes oreilles – en 2009 et 2011 avec le FC Barcelone puis en 2023 à la tête de City – ne se lasse pas des victoires et part à la conquête du trophée continental à nouveau. Sa conquête finale sur le banc des Citizens ? C’est probable, même si l’incertitude persiste.

“Neuf ans dans le même club (jusqu’en juin 2025), c’est une éternité. Je n’exclus pas de prolonger le contrat, a déclaré le technicien espagnol en mai dernier à la BBC Je veux être sûr que c’est la bonne décision pour le club et les joueurs. Quand je déciderai, j’en parlerai au PDG et au directeur sportif. Mais je veux commencer la saison et voir comment tout se passe et à quel point nous sommes connectés. Ensuite, nous verrons. Quatre mois plus tard, au moment de découvrir la nouvelle formule de la C1, sa décision reste en suspens. Plutôt logique.

Favori, comme toujours

En tout cas, si Guardiola espérait que le “connexion” Entre lui, ses joueurs et sa direction, il est servi depuis le début de la saison. Quatre victoires en quatre matchs de Premier League, un mercato calme mais cohérent (arrivée de Savinho, retour de Gündogan, départ d’Alvarez) et un “cyborg” Erling Haaland au sommet de son art (neuf buts en quatre matchs), tous les voyants sont au vert pour le ciel et blanc. D’autant que Rodri et Phil Foden, les deux meilleurs joueurs l’an dernier, n’ont même pas lancé la machine, cumulant seulement 45 minutes jouées à eux deux en championnat. Alors, que peut-il arriver à Manchester City lors de la phase de championnat, qui lui réserve un calendrier très favorable ?

Hormis deux déplacements périlleux, sur la pelouse de la Juventus Turin (11 décembre) et à Paris (22 janvier), Kevin De Bruyne et ses partenaires devraient accumuler les points face à des équipes plus modestes (Slovan Bratislava, Sparta Prague, Sporting Portugal, Feyenoord, Club Bruges). De quoi finir devant leurs 35 adversaires et atteindre directement les huitièmes de finale en tant que tête de série numéro 1 ? « Gagnons notre premier match, puis le deuxième, et nous verrons ce qui se passera lors des derniers matchs. C’est comme en Premier League, il n’y a plus besoin de regarder le classement maintenant », a-t-il ajouté. a voulu tempérer “Pep”, comme souvent, en conférence de presse mardi. Ravi de côtoyer “l’équipe historique” de l’Inter Milan et de ses « mentalité incroyable »Pour un remake de la finale de 2023 (remportée 1-0 par les Citizens), l’ancien coach du Barça affiche tout son calme en ce début de saison. Même si, en coulisses, le club traverse une période de turbulences.

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Depuis lundi, le club de Manchester doit s’expliquer devant une commission indépendante sur les 115 inculpations – 80 délits financiers, 35 supplémentaires pour un prétendu manque de coopération dans l’enquête – dont la Premier League l’accuse depuis 2008. Ce procès très discuté au Royaume-Uni risque de durer jusqu’à un éventuel verdict début 2025. Avec des points déduits voire exclus de la première division anglaise, Manchester City s’expose à de lourdes sanctions. De quoi précipiter le départ de Pep Guardiola en juin prochain ?

« Je sais ce que les gens recherchent, ce qu’ils attendent. Je le sais parce que je l’ai lu pendant de nombreuses années. Mais j’ai toujours dit que tout le monde est innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvée. »le Catalan l’a récemment martelé dans les colonnes du Télégraphe . Une manière de brouiller les pistes pour se concentrer exclusivement sur les compétitions à venir. En premier lieu, la Ligue des champions, que Manchester City rêve de remporter pour la deuxième fois de son histoire avant, peut-être, de dire adieu à son chef d’orchestre emblématique.