petites entreprises soupçonnées de blanchiment d’argent

Ils ont poussé partout comme des champignons : dans les fast-foods, les salons de coiffure, les salons de manucure, les bars à chicha et les laveries automatiques. La plupart sont irréprochables, mais la police soupçonne certains d’entre eux de blanchir l’argent de la drogue. À Montpellier (Hérault), mardi 23 avril, six commerces ont été contrôlés. Il faudra une enquête judiciaire approfondie pour établir s’ils ont blanchi de l’argent. « Il y a très peu de clients et pourtant ces commerces restent ouverts. Derrière cela, il y a probablement de l’argent blanchi provenant de divers types de trafics. »estime François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault.

3 milliards d’euros générés par le trafic de drogue

Les trafiquants de drogue manipulent beaucoup d’argent. Pour certains investissements, comme l’achat d’un appartement ou d’un commerce, ils ont besoin que cet argent sale réintègre les circuits officiels, via les revenus d’un petit commerce par exemple. A Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), un élu soupçonne un nombre croissant d’entreprises qui blanchissent de l’argent sale. En France, le trafic de drogue a généré 3 milliards d’euros en 2023.