Le 10 février 2023, Pierre Palmade a provoqué un dramatique accident de la route. Alors qu’il roulait sous l’emprise de drogues sur la D372 entre Perthes et Villiers-en-Bière, à environ cinq kilomètres de son domicile de Cély-en-Bière (Seine-et-Marne), il a percuté frontalement une voiture roulant dans la direction opposée.
Cet accident a eu des répercussions dramatiques : une femme enceinte a perdu son bébé, un père et son fils ont été grièvement blessés. De son côté, l’humoriste a également été blessé. Plus d’un an après le drame, le 27 mai 2024, le juge d’instruction chargé de l’enquête a décidé de renvoyer Pierre Palmade devant le tribunal pour « blessures involontaires ».
Le bébé porté par le passager blessé est mort-né
Toutefois, pour l’avocat des victimes de l’humoriste, cette qualification n’est pas satisfaisante. Et pourtant, il semble qu’elle respecte la loi. En effet, vendredi 31 mai 2024, nos confrères de Parisien ont pu obtenir l’ordonnance de 22 pages rendue par le juge d’instruction dans cette affaire.
Si l’acteur n’est pas jugé pour homicide involontaire, c’est parce que le magistrat a estimé qu’elle ne pouvait pas poursuivre les poursuites pour « homicide involontaire ». Même si elle a rappelé qu’une expertise médicale réalisée sur le fœtus est « un lien de causalité direct et certain entre la cause du décès de cet enfant et l’accident« ., elle voulait ajouter que « c’est une jurisprudence constante que le délit d’homicide involontaire ne s’applique qu’en cas d’enfant né vivant« .
Le bébé est mort dans le ventre de sa mère
Mais ce n’est pas le cas dans cette affaire. En effet, il a été conclu que l’enfant porté par la passagère enceinte, est « né viable » mais « n’est pas né vivant« parce que sa mort était survenue dans le ventre de sa mère, peu avant l’accouchement.
« Le principe de légalité des délits et des peines, qui impose une interprétation stricte du droit pénal, s’oppose à ce que l’incrimination prévue par l’article 226-1 du Code pénal réprimant l’homicide involontaire d’autrui soit étendue au cas de l’enfant à naître dont le régime juridique relève de textes spécifiques sur l’embryon ou le fœtus« , a encore écrit la magistrate dans son ordonnance.
Le 10 février 2023, Pierre Palmade a provoqué un dramatique accident de la route. Alors qu’il roulait sous l’emprise de drogues sur la D372 entre Perthes et Villiers-en-Bière, à environ cinq kilomètres de son domicile de Cély-en-Bière (Seine-et-Marne), il a percuté frontalement une voiture roulant dans la direction opposée.
Cet accident a eu des répercussions dramatiques : une femme enceinte a perdu son bébé, un père et son fils ont été grièvement blessés. De son côté, l’humoriste a également été blessé. Plus d’un an après le drame, le 27 mai 2024, le juge d’instruction chargé de l’enquête a décidé de renvoyer Pierre Palmade devant le tribunal pour « blessures involontaires ».
Le bébé porté par le passager blessé est mort-né
Toutefois, pour l’avocat des victimes de l’humoriste, cette qualification n’est pas satisfaisante. Et pourtant, il semble qu’elle respecte la loi. En effet, vendredi 31 mai 2024, nos confrères de Parisien ont pu obtenir l’ordonnance de 22 pages rendue par le juge d’instruction dans cette affaire.
Si l’acteur n’est pas jugé pour homicide involontaire, c’est parce que le magistrat a estimé qu’elle ne pouvait pas poursuivre les poursuites pour « homicide involontaire ». Même si elle a rappelé qu’une expertise médicale réalisée sur le fœtus est « un lien de causalité direct et certain entre la cause du décès de cet enfant et l’accident« ., elle voulait ajouter que « c’est une jurisprudence constante que le délit d’homicide involontaire ne s’applique qu’en cas d’enfant né vivant« .
Le bébé est mort dans le ventre de sa mère
Mais ce n’est pas le cas dans cette affaire. En effet, il a été conclu que l’enfant porté par la passagère enceinte, est « né viable » mais « n’est pas né vivant« parce que sa mort était survenue dans le ventre de sa mère, peu avant l’accouchement.
« Le principe de légalité des délits et des peines, qui impose une interprétation stricte du droit pénal, s’oppose à ce que l’incrimination prévue par l’article 226-1 du Code pénal réprimant l’homicide involontaire d’autrui soit étendue au cas de l’enfant à naître dont le régime juridique relève de textes spécifiques sur l’embryon ou le fœtus« , a encore écrit la magistrate dans son ordonnance.