Dans une démarche spirituelle et thérapeutique, des organisations religieuses distribuent des substances psychoactives lors de cérémonies, autorisées par la loi. Or, cette consommation présente des risques pour la santé et les autorités s’inquiètent de voir des trafiquants de drogue profiter de l’aubaine. « Le New York Times » a suivi l’une de ces communautés.
Cet article provient du Courrier Week-end. Chaque samedi matin, retrouvez des reportages de la presse étrangère qui vous emmènent ailleurs et font une pause dans l’actualité.
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S’adressant aux nouveaux participants de sa retraite psychédélique, Whitney Lasseter fait une déclaration audacieuse : les cérémonies qui ont lieu lors de la retraite de quatre jours sont autorisées par la loi, car le gouvernement n’a pas son mot à dire sur les pratiques religieuses.
« Nous utilisons ces remèdes pour nous connecter au divin », déclare Whitney Lasseter, fondatrice de l’All Tribes Medicine Assembly, l’une des dizaines d’organisations qui se décrivent comme des églises et considèrent que la consommation de substances est un rite sacré, même si les drogues sont généralement illégales.
Huit retraitants sont assis en cercle dans un salon de la banlieue d’Austin, au Texas, et Lasseter explique le processus de perception altérée et les rituels de conscience.
Il existe d’abord un protocole de purification où les sécrétions venimeuses d’une grenouille amazonienne sont appliquées à petites doses sur la peau, ce qui peut provoquer des nausées et des vomissements en jet.
Ils prennent ensuite une dose puissante de champignons hallucinogènes, qui contiennent de la psilocybine, et fument des toxines de crapaud du désert de Sonora, qui induisent un état de conscience altéré dans lequel les personnes, souvent très agitées, se mettent à crier et à sangloter. Une fois la transe terminée, ils éprouvent souvent une sensation de sérénité intense.
Les drogues psychédéliques, testées dans le cadre de recherches p
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Avec 1 700 journalistes, une trentaine de bureaux à l’étranger, plus de 130 lauréats du prix Pulitzer et plus de 10 millions d’abonnés au total, Le New York Times est le principal quotidien des États-Unis, dans lequel on peut lire « toutes les nouvelles qui méritent d’être imprimées » (« toutes informations dignes d’être publiées »).
Dans son édition dominicale, on retrouve notamment : Critique de livre du New York Times, un supplément de livre faisant autorité et sans égal Magazine du New York TimesLa famille Ochs-Sulzberger, qui avait repris en 1896 la direction de ce journal fondé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre-gauche.
Quant à l’édition web, qui revendique à elle seule plus de 9 millions d’abonnés fin 2023, elle propose tout ce que l’on peut attendre d’un service en ligne, plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives rassemblent les articles parus depuis 1851, consultables en ligne à partir de 1981.
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