Les cinq principaux dirigeants de Loto-Québec se sont partagé plus de 2,4 millions de dollars en salaires, primes et avantages divers au cours de la dernière année, marquée par le retour en force de la rémunération incitative, suspendue pour la pandémie.
Son président et chef de la direction, Jean-François Bergeron, a reçu une rémunération totale de 586 421 $ au cours de l’exercice financier 2022-2023, en hausse de 46 % par rapport à l’année précédente (407 718 $). Précisons toutefois que ce dernier a pris ses fonctions le 31 mai 2021, soit deux mois après le début de l’exercice 2021-2022. De plus, le chef de la direction bénéficie cette année d’une rémunération incitative de 70 992 $.
La rémunération du numéro deux de Loto-Québec, Kevin G Taylor, vice-président exécutif et chef de l’exploitation des casinos et salles de jeux, a augmenté de 34 %, passant de 375 461 $ à 504 498 $ . Ce dernier bénéficie cette année d’une rémunération incitative de 106 994 $.
Le vice-président corporatif et chef de la transformation numérique et des technologies, Denis Daly, a reçu une rémunération totale de 463 129 $ – incluant sa prime de 97 794 $ -, soit une augmentation de 37 %.
Enfin, Isabelle Jean, vice-présidente exécutive et chef de l’exploitation des Loteries et Marie-Claude Tremblay, vice-présidente corporative finances et administration ont remporté respectivement 461 520 $ et 423 889 $. Ensemble, ils se sont partagé 186 932 $ en rémunération incitative, auxquels ils n’avaient pas droit depuis l’exercice financier 2020-2021.
Dividende de 1,6 milliard de dollars
Au cours de son dernier exercice financier, terminé le 31 mars, Loto-Québec a généré des revenus de 2,99 milliards de dollars (G$) et un bénéfice net consolidé de 1,6 milliard de dollars. Ce dernier est entièrement versé au gouvernement sous forme de dividendes, soit une augmentation de 40 % par rapport à l’année précédente.
Rappelons que l’année 2021-2022 avait été marquée par des périodes de fermeture. Les augmentations par rapport à la même période de l’exercice pré-pandémique, soit en 2019-2020, s’élèvent à 9,4 % pour les revenus et à 18,2 % pour le bénéfice.
Selon Loto-Québec, il s’agit de la meilleure performance de Loto-Québec depuis l’entrée en vigueur de la loi antitabac en 2006, qui a eu un impact majeur sur l’achalandage dans les établissements de jeux.
Plus de détails suivront.
journaldemontreal-boras