“Il n’y a aucune ambiguïté”, a juré Michel Barnier ce dimanche soir sur le plateau du journal télévisé de France 2, interrogé par Laurent Delahousse sur le sort de certains droits avec l’entrée au gouvernement de Bruno Retailleau : “Je serai un rempart pour que l’on préserve ces droits” que sont la loi Veil sur l’avortement, la procréation médicalement assistée (PMA) et le mariage pour tous. Il s’est aussi défendu de toute “idéologie” sur l’immigration, résumant sa démarche par le diptyque “fermeté et humanité”. Mais s’il a évité d’entrer dans les détails, il est clair qu’il privilégiera la fermeté, s’appuyant par exemple sur la récente décision de la chancelière sociale-démocrate allemande de rétablir les contrôles aux frontières.
L’essentiel est, dans tous les domaines, de pratiquer une « culture du compromis », comme à Bruxelles et au niveau local, mais relativement méconnue à Paris, insiste Michel Barnier. Un « esprit de compromis » qui doit aussi régir ses relations avec Emmanuel Macron. Mais il le dit clairement : « Je ne me suis pas roulé par terre pour être Premier ministre, je ne serai pas Premier ministre à n’importe quel prix » – une menace claire de jeter l’éponge si l’Élysée ou ses fidèles lui cherchent trop de bagarres.
Il s’est montré un peu plus précis sur deux sujets. Sur les retraites : il est prêt à « réformer la réforme », à « faire confiance aux partenaires sociaux pour améliorer cette réforme », mais « il faut préserver le cadre financier » – bref, pas question de toucher au report à 64 ans. Et sur les impôts : « quelques prélèvements ciblés » sont à prévoir sur « les Français les plus riches » et sur les plus grandes entreprises, les multinationales, donc appelées à « contribuer à l’effort collectif ». Car il l’a répété : « Notre pays est dans une situation très grave », et comme « une grande partie de notre dette est émise sur les marchés internationaux, extérieurs, il faut maintenir la crédibilité de la France ».
Notons enfin que la santé mentale, terrain d’engagement de sa mère, membre de l’Unafam, a souligné Michel Barnier, sera une « grande cause nationale » l’an prochain. Et, sur une note plus politique, une affirmation qui lui sera sans doute rappelée : « Je n’ai pas de projet professionnel, je ne serai pas candidat en 2027. »
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