Comment concilier ces quatre phrases, prononcées dans le feu de l’action alors même que les bureaux de vote n’avaient pas encore fermé leurs portes en Italie ?
La première est venue de la bouche d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne : « Le Parti populaire européen (PPE) est la principale force du Parlement. Nous construirons un bastion contre les extrêmes, de droite et de gauche. Nous les arrêterons.
Le second est signé par Manfred Weber, le patron du groupe PPE : “J’invite les Socialistes et Renew à nous rejoindre dans une alliance pro-européenne.”
Le troisième est celui de Pedro Marques, vice-président des socialistes européens : « Il est impératif d’éviter toute coalition avec l’extrême droite ; pas de coalition avec le CRE (Conservateurs et Réformistes européens) et ID (Identité et Démocratie).»
Le quatrième est celui d’Assita Kanko, eurodéputée belge et vice-présidente du CRE, le groupe conservateur dirigé par Giorgia Meloni : « Au cours des cinq dernières années, nous avons fait du bon travail avec von der Leyen. Je ne vois pas ce qui pourrait nous empêcher de travailler avec elle. Autant dire que c’est un véritable slalom qui attend le Premier ministre (italien) à Bruxelles.
Ce sont les joies et les peines d’une victoire qui
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