MIchel Barnier scruté de toutes parts. Trois jours après sa nomination à Matignon par Emmanuel Macron, le nouveau Premier ministre va désormais devoir composer avec le Rassemblement national pour éviter d’être renversé à l’Assemblée nationale. En déplacement dans la Marne ce samedi, le président du parti à la flamme a réagi au micro de BFMTV à la nomination de l’ancien négociateur en chef du Brexit. “La réalité, c’est que désormais, rien ne peut se faire sans nous, rien ne peut se faire sans le Rassemblement national”, a expliqué celui qui se félicite que son parti ait “empêché l’extrême gauche de prendre le pouvoir”.
Alors que le remplaçant de Gabriel Attal effectuera son premier déplacement officiel à l’hôpital Necker ce samedi après-midi, le chef de file du Rassemblement national a réclamé que les « questions du RN » soient prises en compte par le prochain gouvernement. « Je souhaite que le Premier ministre et le futur gouvernement puissent non seulement se mettre au travail, mais qu’ils puissent être attentifs aux revendications qui sont désormais les nôtres », a déclaré Jordan Bardella, qui a parlé d’un « Premier ministre sous surveillance ».
Pas de censure pour le moment
Nommé après plusieurs semaines de suspense qui ont entraîné une montée de colère à gauche de l’échiquier politique, Michel Barnier ne devrait pas être censuré au Parlement par les députés du Rassemblement national, Jordan Bardella l’a d’ailleurs fait savoir. Expliquant que son parti sera attentif (…) Lire la suite