Les missiles russes qui ont frappé plusieurs villes ukrainiennes et tué des dizaines de personnes ces derniers jours ont été lancés en plus grand nombre que ces derniers mois.
Les victimes de Poltava, Kryvyi Rih ou Lviv inquiètent bien plus les Ukrainiens que les changements de gouvernement, que les alliés de l’Ukraine dans les capitales européennes et à Washington regardent avec mépris et secouent la tête avec incompréhension.
Au moins six ministres ont démissionné, dont deux vice-premiers ministres et Dmytro Kuleba, le ministre des Affaires étrangères, qui était bien connu à l’étranger. Sachant qu’il s’agit de ministres parmi les plus compétents, qui bénéficiaient de la confiance des partenaires occidentaux, et qu’il s’agit du plus grand remaniement gouvernemental depuis le début de l’invasion russe, on peut se demander ce que tout cela signifie.
Du côté occidental, l’attitude semble plutôt cynique. Malgré tous les appels des dirigeants ukrainiens, les alliés n’ont jamais livré suffisamment de systèmes anti-missiles à Kiev et limitent l’utilisation d’armes occidentales à longue portée contre des cibles en Russie d’où ils pourraient tirer.
Les missiles russes qui ont frappé plusieurs villes ukrainiennes et tué des dizaines de personnes ces derniers jours ont été lancés en plus grand nombre que ces derniers mois.
Les victimes de Poltava, Kryvyi Rih ou Lviv inquiètent bien plus les Ukrainiens que les changements de gouvernement, que les alliés de l’Ukraine dans les capitales européennes et à Washington regardent avec mépris et secouent la tête avec incompréhension.
Au moins six ministres ont démissionné, dont deux vice-premiers ministres et Dmytro Kuleba, le ministre des Affaires étrangères, qui était bien connu à l’étranger. Sachant qu’il s’agit de ministres parmi les plus compétents, qui bénéficiaient de la confiance des partenaires occidentaux, et qu’il s’agit du plus grand remaniement gouvernemental depuis le début de l’invasion russe, on peut se demander ce que tout cela signifie.
Du côté occidental, l’attitude semble plutôt cynique. Malgré tous les appels des dirigeants ukrainiens, les alliés n’ont jamais livré suffisamment de systèmes anti-missiles à Kiev et limitent l’utilisation d’armes occidentales à longue portée contre des cibles en Russie d’où ils pourraient tirer.