Ilest de retour pour un nouveau round… Voici à nouveau Thomas Jolly sous le feu des critiques après une interview accordée au journal Le monde dans lequel il donne un aperçu de son travail artistique pendant les Jeux Olympiques. Avec des scènes qui ont parfois suscité la polémique, notamment lors de la cérémonie d’ouverture, mais que le directeur artistique assume pleinement : « Bien sûr que c’était politique, même si je ne fais pas de prosélytisme. »
Et de revenir sur sa vision de la société qui a guidé ses choix et son travail en évoquant la culture française qui est faite, selon lui, de « cette fluidité des genres » qu’il a mis en scène tout au long de la cérémonie. « Ma mission était de dire qui nous sommes. Dans toutes les scènes apparaissaient des corps différents, de la diversité, des femmes ou des hommes maquillés ou en costumes. Le théâtre était partout ; la question des genres, aussi. »
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Et de se référer à l’histoire de France pour appuyer ses propos : « Les rois de France se poudraient et portaient des talons. Jeanne d’Arc, l’un des plus grands travestis de notre histoire, n’a-t-elle pas été condamnée parce qu’elle était habillée en homme ? »
Impératif militaire
L’affirmation est audacieuse, même si le fait est exact : Jeanne d’Arc a bien été condamnée au bûcher en partie pour avoir remis des vêtements d’homme dans sa cellule alors qu’elle s’était engagée à se soumettre à l’Église et à reprendre (…) Lire la suite