” F« L’ormentera, c’est la Corse sans les bombes, Ibiza sans les clubs, Moustique sans Mick Jagger, Capri sans Hervé Vilard, le Pays Basque sans la pluie », écrit Frédéric Beigbeder dans L’amour dure trois ans. Si les bars, les restaurants, les touristes et les ferries venus tout droit d’Ibiza sont désormais plus nombreux, l’île conserve l’esprit hippie chic qui l’habite depuis les années 1970 et l’arrivée d’une jet-set bohème en quête d’exclusivité. Une enclave de seulement 83 kilomètres carrés plantée au milieu de la Méditerranée où l’on prend le temps de vivre et où l’on s’autorise l’oisiveté sans culpabilité, car ici tout appelle au lâcher prise.
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Ouvert discrètement début juin sur la plage sud de Migjorn, considérée comme l’une des plus belles de l’île, l’hôtel Dunas de Formentera, à la fois sobre, élégant et les pieds dans le sable, ne déroge pas à l’esprit local et vient s’ajouter à la très belle collection du groupe espagnol Marugal. Nul besoin ici d’en faire tout un plat : le spectacle se joue sans conteste à l’extérieur, entre les dunes et les eaux cristallines que l’on aperçoit depuis la piscine, le restaurant ouvert aux quatre vents mais aussi depuis les 44 chambres avec terrasses réparties en petites unités parmi les pins et les sentiers en pente douce, qui confèrent à l’ensemble une atmosphère de village plus que d’hôtel haut de gamme.
© DRC’est aussi une référence aux maisons paysannes des îles Baléares (…) Lire la suite