R.Aphaël Glucksmann rattrapera-t-il Valérie Hayer ou va-t-elle, tête de liste Renaissance, résister à l’assaut du leader socialiste ? C’est, semble-t-il, le seul suspense des élections européennes, la seule course qui alimente commentaires et pronostics. Etant entendu que la partition de Jordan Bardella va de soi. Personne ne semble imaginer que sa liste du Rassemblement national pourra quitter la place caracolante que lui donnent les sondages, à 30 % ou plus des intentions de vote. Et c’est même incroyable que les listes concurrentes semblent avoir pris leur parti.
Or, ce qui va de soi est sans précédent : une telle domination d’un parti sur tous les autres, une telle captation des électorats quelle que soit leur segmentation, majoritaire même parmi les retraités…