50 ans plus tard, c’est un film culte qui ressort au cinéma. Dès ce mercredi 25 septembre, le remake du film érotique Emmanuelle, sorti en 1974 et à l’affiche depuis 13 ans sur les Champs-Élysées, ressort en sallesSans ce film, un autre monument du cinéma français n’aurait jamais vu le jour.
Car c’est grâce au triomphe deEmmanuelle que Gérard Jugnot, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Michel Blanc, Josiane Balasko et les autres ont pu créer la saga de BronzéLe lien entre les deux succès se trouve dans un nom : Yves Rousset-Rouard, producteur de films publicitaires qui décide de se lancer dans le cinéma. Après avoir vu Le dernier tango à Paris, Film franco-italien de Bernardo Bertolucci, et son “Passe-moi le beurre”, on dit que pour gagner de l’argent, il faut faire un film érotique.
Au milieu des années 1970, la France traverse une période de libération morale. Et Valéry Giscard d’Estaing, le nouveau président de la République, vient d’abolir la censure. Il y a donc une fenêtre d’opportunité. Yves Rousset-Rouard achète donc les droits deEmmanuelleun roman sulfureux publié clandestinement.
Malgré un tournage compliqué, le film sort le 26 juin 1974. Et ce est un succès absolu : 8 millions d’entrées en France, 50 millions dans le monde. Emmanuelle aurait signalé 112 millions de dollars ainsi queun rendement de 22 420 % par rapport à l’investissement initial.
Yves Rousset-Rouard gagne alors beaucoup d’argent et ne compte pas s’arrêter là. Et un soir, poussé par sa sœur, il va voir la nouvelle pièce de son neveu, un certain Christian Clavier, avec sa bande. SplendideLa pièce s’appelle Amour, coquillages et crustacésIl l’adore et décide d’en faire un film, qui deviendra Le bronzé.
Mais le succès est encore loin. Car le producteur voit plusieurs obstacles sur sa route : personne ne veut du film. Les chaînes refusent de mettre de l’argent dans sa production, les distributeurs n’y croient pas. Mais grâce au succès précédent deEmmanuelleYves Rousset-Rouard ne baisse pas les bras.
Il puis décide de tout financer lui-mêmel. Et impose les jeunes inconnus du Splendid, qui n’étaient, à l’époque, pas du tout bankables. Le résultat est sans appel. En 1978, 2,3 millions de Français se précipitent pour voir le film. Un succès qui permet à la suite d’être tournée à Val d’Isère, l’année suivante. Les Bronzés font du ski atteindre 1,5 million d’entrées.
Puis, en 1982, c’était Le Père Noël est un salaudavec le même producteur et la même troupe qui séduit : près de 1,6 million d’entrées. Ttout cela, donc, grâce à Emmanuelle.
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