TuUne constante semble traverser les âges et les civilisations : les pères ont toujours été plus âgés que les mères. Cette affirmation trouve aujourd’hui une validation scientifique grâce à une étude minutieuse des mutations génétiques et des âges de reproduction. En analysant l’ADN humain moderne, les chercheurs ont pu remonter dans le temps et dresser un tableau fascinant de l’évolution des âges de reproduction sur une période de 250 000 ans.
Richard Wang, généticien évolutionniste à l’université d’Indiana, et son équipe ont utilisé des mutations spontanées de l’ADN humain pour estimer l’âge auquel les individus ont eu des enfants au cours de l’histoire. « Nous avons découvert que les hommes, en moyenne, concevaient des enfants environ sept ans plus tard que les femmes », explique l’auteur principal de l’étude. Cette différence, qui trouve ses racines dans notre histoire génétique, pourrait avoir de profondes implications pour notre compréhension de l’évolution humaine et de la structure sociale de nos ancêtres.
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L’étude, publiée dans la revue scientifique Science Advances, s’appuie sur une base de données de 1 500 Islandais et de leurs parents, suivis sur trois générations. En combinant ces données avec celles de 2 500 individus modernes répartis dans le monde, les chercheurs ont pu identifier des mutations survenues à différentes périodes de l’histoire humaine. (…) Lire la suite