Une frappe pas « historique et sans précédent. » Pour la première fois, toutes les organisations syndicales représentatives des pompiers appellent à la grève ce jeudi 16 mai. « La perte de sens dans le travail des agents publics n’épargne pas les services d’incendie et de secours », constate Natacha Pommet, secrétaire générale de la fédération CGT des services publics, dans son communiqué.
Plusieurs raisons poussent les pompiers à se mettre en grève : les enjeux liés aux Jeux olympiques, de rémunération et de primes de risque sont mis en avant par les neuf syndicats. Ces derniers réclament « une augmentation de la prime d’incendie », fixée aujourd’hui à 25 % contre 28 % pour les gendarmes et policiers.
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La CGT évoque également une réduction du temps de travail afin de « permettre à chacun de mieux travailler et de travailler », selon la CFDT. Autre revendication, la revalorisation du point d’indice. De 4,90 euros aujourd’hui, les syndicats souhaitent une augmentation à 6 euros.
Le rôle de l’État est également pointé du doigt. La CGT réclame une plus grande participation de l’État au recrutement et à l’intégration du personnel administratif du secteur des pompiers. Les agents demandent également de « vraies perspectives de carrière » pour ces derniers.
Les JO dans le viseur
Les organisations syndicales pointent également le manque de soutien de l’Etat et (…) Lire la suite