Si, pour l’instant, les analystes ne veulent pas croire à une hausse durable des prix du baril, le risque d’un choc pétrolier lié à une prolongation du conflit ne peut être exclu.
Malgré l’attaque sans précédent de l’Iran contre Israël, le marché pétrolier veut croire à une désescalade. Le prix de l’or noir était en effet en légère baisse ce lundi, ce qui peut paraître paradoxal. L’assaut étant attendu par les opérateurs, ce risque était “déjà intégré dans les tarifs”, explique le cabinet Asterès dans une note. L’opération de Téhéran était hautement probable, compte tenu de la montée des tensions entre les belligérants ces derniers jours. Quant aux capacités de production pétrolière, celles-ci, en excès, sont suffisantes pour contrer une éventuelle flambée des prix. Du moins pour le moment. Parce qu’un « nouvelle dégradation au Proche ou au Moyen-Orient » aurait « un lourd impact économique » aux quatre coins du monde, a prévenu ce matin le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.