Les manifestants ont répondu à l’appel d’une association de riverains qui craignent un report des vols au-dessus de leurs têtes si cette piste était fermée.
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Temps de lecture : 1 min
A l’aéroport de Bordeaux-Mérignac (Gironde), près de 400 personnes se sont rassemblées samedi 28 septembre pour s’opposer à une éventuelle fermeture d’une piste, rapporte France Bleu Gironde. Ils craignent un report des vols au-dessus de leurs têtes. Répondant à l’appel de l’Association Eysino-Haillanaise de Défense contre les Nuisances Aéroportuaires (AEHDCNA), les riverains réaffirment leur soutien au maintien de la piste secondaire dite « piste sécante ».
Pour l’association des habitants, fermer cette piste secondaire reviendrait à transférer 15 % du trafic aérien actuel sur la piste principale, qui survole leurs habitations et qui supporte déjà 85 % de ces passages d’avions. Actuellement, la piste sécante “permet à un avion sur dix de passer ailleurs qu’au-dessus de nos têtes, ce n’est pas négligeable”explique Édouard Quintano, maire de Saint-Jean d’Illac, près de Bordeaux.
Selon Xavier Petit, le président de l’association des riverains, le rapport de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD), mandaté par le gouvernement, est plutôt favorable au maintien de la voie transversale. Il ajoute que « Supprimer cette voie coûterait plus cher que la rénover » et qu’il s’agissait d’un « utilité considérable lors des incendies de 2022 ». Les habitants ont envoyé samedi une lettre au ministère des Transports.
Pour les communes situées sous le tracé de la voie sécante, comme Pessac et Martignas, nous soutenons sa fermeture. Dans un communiqué, la Ville de Pessac pointe un rapport de l’IGEDD “partiel et incomplet”. L’Etat doit se prononcer dans un délai de deux ans, après avoir procédé à des études complémentaires.
Les manifestants ont répondu à l’appel d’une association de riverains qui craignent un report des vols au-dessus de leurs têtes si cette piste était fermée.
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A l’aéroport de Bordeaux-Mérignac (Gironde), près de 400 personnes se sont rassemblées samedi 28 septembre pour s’opposer à une éventuelle fermeture d’une piste, rapporte France Bleu Gironde. Ils craignent un report des vols au-dessus de leurs têtes. Répondant à l’appel de l’Association Eysino-Haillanaise de Défense contre les Nuisances Aéroportuaires (AEHDCNA), les riverains réaffirment leur soutien au maintien de la piste secondaire dite « piste sécante ».
Pour l’association des habitants, fermer cette piste secondaire reviendrait à transférer 15 % du trafic aérien actuel sur la piste principale, qui survole leurs habitations et qui supporte déjà 85 % de ces passages d’avions. Actuellement, la piste sécante “permet à un avion sur dix de passer ailleurs qu’au-dessus de nos têtes, ce n’est pas négligeable”explique Édouard Quintano, maire de Saint-Jean d’Illac, près de Bordeaux.
Selon Xavier Petit, le président de l’association des riverains, le rapport de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD), mandaté par le gouvernement, est plutôt favorable au maintien de la voie transversale. Il ajoute que « Supprimer cette voie coûterait plus cher que la rénover » et qu’il s’agissait d’un « utilité considérable lors des incendies de 2022 ». Les habitants ont envoyé samedi une lettre au ministère des Transports.
Pour les communes situées sous le tracé de la voie sécante, comme Pessac et Martignas, nous soutenons sa fermeture. Dans un communiqué, la Ville de Pessac pointe un rapport de l’IGEDD “partiel et incomplet”. L’Etat doit se prononcer dans un délai de deux ans, après avoir procédé à des études complémentaires.