C’C’est le bilan le plus lourd en une journée depuis le conflit israélo-libanais de 2006. Les frappes israéliennes contre le Hezbollah ont fait près de 500 morts et plus de 1.600 blessés, lundi 23 septembre, a annoncé le ministère libanais de la Santé. Alors que l’Europe a exprimé ses craintes d’une “guerre totale” au Moyen-Orient, la France a réclamé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. Israël, de son côté, dit avoir frappé “plus de 1.600 cibles terroristes” et éliminé un “nombre important” de membres du Hezbollah.
Quel est le résultat des grèves ?
Le bilan humain ne cesse de s’alourdir au fil des heures. Les frappes aériennes ont tué “492 personnes, dont 35 enfants et 58 femmes, et blessé 1.645 autres”, a indiqué le Centre des opérations d’urgence du ministère libanais de la Santé dans un nouveau bilan établi dans la nuit de lundi à mardi.
À LIRE AUSSI Face à Israël, le Hezbollah piégé par son soutien à GazaLe Premier ministre libanais Najib Mikati a dénoncé “un plan visant à détruire” son pays, où les écoles resteront fermées mardi. Le Hezbollah a de son côté affirmé avoir riposté par des dizaines de roquettes tirées vers le nord d’Israël. En début de soirée, des sirènes d’alerte ont retenti à Haïfa, le principal port du nord d’Israël, dont les environs avaient été touchés par des tirs de roquettes pour la première fois dimanche.
Quels sont les objectifs d’Israël ?
Au total, l’opération Northern Arrows a frappé dans la journée (…) Lire la suite