Ce jeudi, 16h33, Tribunal correctionnel de Vaucluse. « Je vais donc ouvrir le dossier Abus, nuit du 24 au 25 février 2020 avec Jacques ” annonce le président Roger Arata, dans un silence absolu. Gisèle Pelicot détourne le regard, sa fille a quitté la salle, la plupart des accusés regardent par terre. Jacques C., lui, fixe l’écran, persuadé que les images qui s’apprêtent à défiler vont révéler la vérité.
Jugé pour viol aggravé, comme les 50 autres hommes présents à ses côtés, le retraité de 72 ans reconnaît être venu au domicile des Pelicot en sachant que l’épouse serait endormie, mais n’avoue que des caresses et un “baiser” sur ses parties génitales. L’enjeu : obtenir une requalification en agression sexuelle et une peine moins lourde.