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Production d’électricité privée : « Ce n’est que le début », déclare Fitzgibbon

Les entreprises qui produiront leur propre électricité pourraient être de plus en plus nombreuses, si l’on en croit Pierre Fitzgibbon.

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Le mégaprojet d’hydrogène vert de l’entreprise TES à Shawinigan, où une grande entreprise produit sa propre électricité, pourrait être le premier d’une série, si l’on se fie aux propos du ministre Pierre Fitzgibbon.

Selon un courriel obtenu d’abord par Radio-Canada puis par Le journalPierre Fitzgibbon affirme que le projet TES « n’est qu’un début ».

Rappelons qu’Hydro-Québec allouera un bloc de 150 mégawatts (MW) d’électricité à ce projet, et que TES autoproduira également sa propre électricité, soit 800 MW avec un parc éolien et 200 MW grâce à l’énergie solaire.

Une brèche dans le monopole ?

Des groupes environnementaux, comme Greenpeace et le Regroupement des organismes environnementaux en Énergie, s’inquiètent du monopole d’Hydro-Québec et estiment que le projet TES ne respecte pas la législation, notamment parce qu’il sera réalisé sur un territoire où Hydro-Québec a droits de distribution exclusifs.

Cependant, lors de l’annonce, le ministre Fitzgibbon a mentionné que le cadre législatif d’Hydro-Québec permet « l’autoproduction sur le site où une entreprise peut avoir ses éoliennes (ou) son solaire, qui sont reliées directement à l’usine », ajoutant que le TES Le projet est « parfaitement conforme à la réglementation en vigueur ».

Un apport nécessaire

D’autres experts y voient une solution intéressante pour répondre aux besoins en électricité de la province.

«Comme Hydro-Québec n’a pas la capacité de répondre à la demande de projets de développement économique, il est normal que les entrepreneurs trouvent d’autres solutions», explique Gabriel Giguère, analyste des politiques publiques à l’Institut économique de Montréal (IEDM).

« Il faut reconnaître que la capacité d’Hydro-Québec devient un obstacle à notre développement et qu’une production indépendante d’électricité devient de plus en plus nécessaire », ajoute-t-il.


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