Les Maritimes, toujours forts mais en difficulté dans le jeu, pourraient voir leur place dans le top 6 menacée lors de leur déplacement sur le terrain de l’UBB ce samedi soir.
La puissance de son pack est l’arme maîtresse du Stade Rochelais. Elle est connue et redoutée. Le problème, à quatre jours de la fin de la phase régulière, vient plutôt du manque d’entrain et de dynamisme de la ligne d’attaque des Maritimes. Cela s’est vu lors de son dernier succès, fin avril, arraché sans bonus offensif contre le RC Toulon (27-17). Ce que le troisième vers Oscar Jégou, auteur in extremis de l’essai sur la libération (80e+3), a reconnu entre les lignes : « Cela faisait un moment qu’on martelait le but, c’est grâce au travail de tout le monde que j’ai réussi à marquer. On a puisé dans les ressources, je suis revenu à la mi-temps donc j’avais encore du jus mais j’ai vu mes coéquipiers qui avaient du mal mais qui s’accrochaient. Tout le monde a fait des efforts, ça a payé en fin de match.
Le sprint final est lancé en Top 14 et les Rochelais – éliminés de la Champions Cup en quarts de finale (par Leinster), après avoir disputé les trois dernières finales et remporté deux titres – ont eu deux semaines pour se régénérer et préparer leur déplacement à Chaban-Delmas contre Bordeaux-Bègles (3e). Mais il n’était pas question de faire une pause, le manager Ronan O’Gara a gardé ses joueurs sous contrôle. Le programme à venir s’annonce riche : après l’UBB, le Stade Rochelais accueillera la Section Paloise, se déplacera à Toulouse et terminera par la réception du Racing 92. Que du beau monde. « Nous jouerons nos quatre derniers matches contre des concurrents directs, insiste le centre Ulupano Seuteni de Sud Ouest. C’est mieux, parce que ce sera dur, mais comme une phase finale. Et il faut être prêt à jouer des matchs difficiles.
“L’équipe ne trouve pas d’excuses et voit les lacunes que nous avons encore”
Place d’abord à l’UBB, une équipe qui se porte bien dans les Maritimes puisqu’elle compte huit victoires lors de ses onze dernières confrontations. Mais, en cas de revers en Gironde, La Rochelle pourrait voir sa place dans le top 6 menacée car, dans le même temps, ses concurrents directs, Toulon et Perpignan, auront l’avantage d’accueillir respectivement Lyon et Clermont. Le capitaine rochelais, Grégory Alldritt, est conscient que son équipe doit retrouver son meilleur niveau. « Vous avez tous vu les matchs. Durant la semaine, l’équipe ne s’excuse pas, elle analyse, ouvre les yeux et voit les lacunes qu’il nous reste. C’est bien. En plus, nous avons vraiment changé notre façon de travailler, nous le faisons plutôt en début de saison, alors que nous sommes à la fin, parce que nous en avons besoin. » il s’est également confié Sud Ouest.
La saison du Stade Rochelais a été chaotique (seulement 3 victoires lors des 8 premières journées) après la dernière Coupe du Monde. Le club caravelle a connu de sérieux trous d’air, a manqué de régularité et d’efficacité dans son rugby frontal. Mais Ronan O’Gara reste confiant dans la quête d’un premier Brennus. « Nous avons déjà remporté deux titres de Coupe d’Europe mais ce n’est pas suffisant, même si certains pensent que c’est suffisant. Je suis un menteur si je dis que tout va bien parce que tout ne va pas bien, il a admis sur les ondes de RMC. En Top 14, c’est dans la crise qu’on découvre quelque chose qu’on ne connaît pas sur son équipe…”
« La seule autre équipe qui a une culture de la victoire, c’est Toulouse »
Et l’exigeant technicien irlandais envisage d’éventuelles retrouvailles avec Toulouse, qui a battu son équipe à deux reprises en finale, en 2021 et 2023 : « Si nous ne faisons pas bien, nous ne serons pas dans les six. Si c’est le cas, la seule autre équipe qui a une culture gagnante est Toulouse. Mais actuellement c’est 70/30 contre eux, mais si on atteint la finale, ce sera 50/50. Les autres équipes n’ont pas remporté de titres et ce passif comptera pour la suite de la compétition. Il reste à La Rochelle quatre matches pour retrouver un peu d’élan et redevenir le rouleau compresseur qui a terrorisé (presque) tout le monde ces dernières saisons.
Les Maritimes, toujours forts mais en difficulté dans le jeu, pourraient voir leur place dans le top 6 menacée lors de leur déplacement sur le terrain de l’UBB ce samedi soir.
La puissance de son pack est l’arme maîtresse du Stade Rochelais. Elle est connue et redoutée. Le problème, à quatre jours de la fin de la phase régulière, vient plutôt du manque d’entrain et de dynamisme de la ligne d’attaque des Maritimes. Cela s’est vu lors de son dernier succès, fin avril, arraché sans bonus offensif contre le RC Toulon (27-17). Ce que le troisième vers Oscar Jégou, auteur in extremis de l’essai sur la libération (80e+3), a reconnu entre les lignes : « Cela faisait un moment qu’on martelait le but, c’est grâce au travail de tout le monde que j’ai réussi à marquer. On a puisé dans les ressources, je suis revenu à la mi-temps donc j’avais encore du jus mais j’ai vu mes coéquipiers qui avaient du mal mais qui s’accrochaient. Tout le monde a fait des efforts, ça a payé en fin de match.
Le sprint final est lancé en Top 14 et les Rochelais – éliminés de la Champions Cup en quarts de finale (par Leinster), après avoir disputé les trois dernières finales et remporté deux titres – ont eu deux semaines pour se régénérer et préparer leur déplacement à Chaban-Delmas contre Bordeaux-Bègles (3e). Mais il n’était pas question de faire une pause, le manager Ronan O’Gara a gardé ses joueurs sous contrôle. Le programme à venir s’annonce riche : après l’UBB, le Stade Rochelais accueillera la Section Paloise, se déplacera à Toulouse et terminera par la réception du Racing 92. Que du beau monde. « Nous jouerons nos quatre derniers matches contre des concurrents directs, insiste le centre Ulupano Seuteni de Sud Ouest. C’est mieux, parce que ce sera dur, mais comme une phase finale. Et il faut être prêt à jouer des matchs difficiles.
“L’équipe ne trouve pas d’excuses et voit les lacunes que nous avons encore”
Place d’abord à l’UBB, une équipe qui se porte bien dans les Maritimes puisqu’elle compte huit victoires lors de ses onze dernières confrontations. Mais, en cas de revers en Gironde, La Rochelle pourrait voir sa place dans le top 6 menacée car, dans le même temps, ses concurrents directs, Toulon et Perpignan, auront l’avantage d’accueillir respectivement Lyon et Clermont. Le capitaine rochelais, Grégory Alldritt, est conscient que son équipe doit retrouver son meilleur niveau. « Vous avez tous vu les matchs. Durant la semaine, l’équipe ne s’excuse pas, elle analyse, ouvre les yeux et voit les lacunes qu’il nous reste. C’est bien. En plus, nous avons vraiment changé notre façon de travailler, nous le faisons plutôt en début de saison, alors que nous sommes à la fin, parce que nous en avons besoin. » il s’est également confié Sud Ouest.
La saison du Stade Rochelais a été chaotique (seulement 3 victoires lors des 8 premières journées) après la dernière Coupe du Monde. Le club caravelle a connu de sérieux trous d’air, a manqué de régularité et d’efficacité dans son rugby frontal. Mais Ronan O’Gara reste confiant dans la quête d’un premier Brennus. « Nous avons déjà remporté deux titres de Coupe d’Europe mais ce n’est pas suffisant, même si certains pensent que c’est suffisant. Je suis un menteur si je dis que tout va bien parce que tout ne va pas bien, il a admis sur les ondes de RMC. En Top 14, c’est dans la crise qu’on découvre quelque chose qu’on ne connaît pas sur son équipe…”
« La seule autre équipe qui a une culture de la victoire, c’est Toulouse »
Et l’exigeant technicien irlandais envisage d’éventuelles retrouvailles avec Toulouse, qui a battu son équipe à deux reprises en finale, en 2021 et 2023 : « Si nous ne faisons pas bien, nous ne serons pas dans les six. Si c’est le cas, la seule autre équipe qui a une culture gagnante est Toulouse. Mais actuellement c’est 70/30 contre eux, mais si on atteint la finale, ce sera 50/50. Les autres équipes n’ont pas remporté de titres et ce passif comptera pour la suite de la compétition. Il reste à La Rochelle quatre matches pour retrouver un peu d’élan et redevenir le rouleau compresseur qui a terrorisé (presque) tout le monde ces dernières saisons.