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« Qualifier de génocide l’opération menée par l’armée israélienne est une manipulation politique »


ceCela aurait pu être un massacre. La tentative d’attentat contre la synagogue de La Grande-Motte aurait pu faire des dizaines de morts si le terroriste, ignorant et stupide, n’avait pas confondu les horaires du shabbat. Cet assaillant, emmitouflé jusqu’à la taille dans un drapeau palestinien, keffieh sur la tête et bouteilles d’essence à la main, fait partie de ces esprits chauffés à blanc par les incendiaires de la haine des juifs en France.

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Les braises que ces prêcheurs allument sans cesse trouvent leur source dans la rhétorique de propagande des islamistes, qu’ils adoptent sans réserve. Leur stratégie est claire : faire l’éloge des criminels lorsque ces assassins prétendent incarner un peuple opprimé ; appeler à l’impunité pour l’apologie du terrorisme lorsque celui-ci frappe le seul État d’Israël, invitant ainsi à agir tous les agresseurs potentiels des juifs à travers le monde.

À LIRE AUSSI Antisémitisme, les leçons de La Grande-MotteAu commencement était la parole. Il n’y a pas de violence sans pensée et sans paroles qui l’accompagnent. Pourtant, certains politiciens, médias ou intellectuels tentent aujourd’hui de nous imposer leur dialectique qui vise à légitimer un droit à la cruauté, en répétant sans cesse des contre-vérités, pour qu’elles se transforment en vérités, qu’il deviendra inutile de vérifier.

Le génocide ne dépend pas du nombre mais de l’intention.

Il s’agit là d’un piège grossier dans lequel les citoyens attachés aux valeurs qui fondent nos démocraties doivent se garder de tomber. Par la prescription impérative d’un vocabulaire mensonger, qui ne correspond en rien à ce qui est, on fait appel aux instincts les plus primaires en les justifiant. C’est le cas du mot génocide, qui est systématiquement accolé par ces prêcheurs de haine aux victimes palestiniennes de la guerre existentielle menée par Israël contre le Hamas.

Lorsqu’une journaliste consciencieuse de BFMTV a osé contredire Louis Boyard en lui disant que ce terme ne serait pas approprié, elle a reçu dans les jours qui ont suivi des milliers de messages insultants d’une meute déchaînée spécialisée dans la censure et le harcèlement personnalisé de tout individu qui pense différemment.

À LIRE AUSSI Gaza : douze mois de guerre et toujours pas d’issueSoyons clairs : ce qui se passe à Gaza est une tragédie pour toutes les victimes civiles. Une mère ne devrait jamais avoir à pleurer son enfant. Le génocide ne dépend pas du nombre mais de l’intention. Il présuppose une volonté planifiée, voulue et théorisée de détruire en tout ou en partie un groupe national, ethnique, racial ou religieux, c’est-à-dire d’exterminer un peuple en raison de son identité.

C’est précisément cette intention génocidaire qui a animé le Hamas le 7 octobre. Violer, brûler, mutiler, torturer pour jouir, non pas pour conquérir mais pour humilier et éradiquer des cibles parce qu’elles sont juives, c’est un génocide. C’est nier à un peuple non seulement le droit de vivre, mais aussi celui d’exister.

Si Israël massacre le peuple palestinien, il doit être détruit. Or, l’armée israélienne ne commet aucun massacre.

Il ne s’agit pas d’une réponse militaire, aussi brutale et meurtrière soit-elle, à ces crimes barbares et racistes. Il ne s’agit pas de l’action d’une armée régulière, dont l’objectif est de mettre hors d’état de nuire, comme le ferait n’importe quel État souverain de ce monde, un mouvement terroriste qui a juré de recommencer et qui se cache dans des tunnels, des écoles ou sous des hôpitaux.

Qualifier de génocide l’opération menée par Tsahal est une manipulation politique qui met en danger les juifs de France sous couvert de leur soutien réel ou supposé à Israël. Bien d’autres mots sont utilisés à mauvais escient. La liste serait trop longue à dresser ici, mais le mot massacre, par exemple, joue ici le même rôle que celui de génocide.

Un peuple qui massacre un autre peuple mérite de disparaître de la carte. Si Israël massacre le peuple palestinien, il doit être détruit. Or, l’armée israélienne, qui prévient la population civile avant les bombardements, ce que, je l’oublie, aucune autre armée au monde ne fait, ne commet aucun massacre.

Un massacre, ce sont des terroristes qui s’infiltrent au petit matin dans une maison familiale ou dans un festival de musique, en criant Allah akbar, en se filmant en héros pour célébrer les bains de sang dont ils seront responsables ; un massacre, ce sont des hommes cruels animés d’un désir de massacre de masse, qui présentent comme butin de guerre à une population en liesse, un otage de 9 mois dans les bras de sa mère, ou une jeune femme en jogging taché de sang.

Un massacre, c’est les coups et meurtres à bout portant d’Ori, Eden, Alexander, Almog, Hersh et Carmel, récemment retrouvés dans les tunnels de Gaza. Un massacre, c’est une déviation de la civilisation, c’est une soif archaïque de sang et de souffrance, c’est une jubilation face à une pornographie de l’horreur, c’est l’amour de la mort, ce n’est pas l’armée d’un pays qui respecte le droit de la guerre même si les conséquences d’une guerre sont toujours dramatiques.

Ce qui compte, c’est l’instrumentalisation de l’horreur et la manipulation mentale à laquelle se livrent les élus Insoumis.

Les coursiers de l’infâme, notamment les élus insoumis, tentent, jour après jour, d’imposer leur récit opposé à la réalité, surfent sur les théories du complot et de l’antisémitisme et ne s’embarrassent jamais du contenu, des nuances, des contradictions ou du contexte.

Ce qui compte, c’est l’instrumentalisation de l’horreur et la manipulation mentale à laquelle ils se livrent pour présenter Israël comme l’agresseur contre lequel une répression aveugle serait justifiée, voire nécessaire.

Ce faisant, ils favorisent l’obéissance au sein du collectif. Les mots font ce qu’ils disent et déresponsabilisent. Au point de tenter d’assassiner des juifs dans une synagogue ou ailleurs. Mais un tel meurtre resterait, après tout, « résiduel et dérisoire ».


Anna

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