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Durée de la vidéo : 3 minutes
C’est un marché de 6 milliards d’euros que la grande distribution tente de conquérir : la restauration collective. Les hypermarchés proposent le déjeuner sur place ou la vente à emporter. Mais les prix sont-ils vraiment attractifs ?
Arlette Sallé est une habituée qui vient quatre fois par semaine dans un hypermarché du Loiret le midi. Chaque jour, le supermarché propose des plats cuisinés, confectionnés sur place, qui représentent une alternative aux sandwichs et salades préparées. Les plats sont préparés derrière l’étal. Michel Saulnier, en cuisine, prépare 100 kg de rougail. Après plus de 30 ans de métier d’épicerie fine, il a choisi il y a quatre ans de venir cuisiner pour les clients de l’hypermarché, sans regret.
Les plats sont vendus environ 7 euros la portion, soit 40 % de plus que la version industrielle. « Pour payer cet investissement et supposer avoir des cuisiniers et du matériel, il faut avoir une marge conséquente », explique Florian Borget, partenaire Hyper U à la Baule. Le chiffre d’affaires du rayon fait maison a augmenté de 5% l’an dernier. Dans un autre supermarché, les options entre 7 et 11 euros attirent la clientèle des bureaux proches. Une manière pour l’enseigne de compenser le recul du rayon sandwich et salade industrielle, en baisse de 7% l’an dernier. Cette offre représente 1% du chiffre d’affaires du magasin qui a atteint 15 millions d’euros l’an dernier.
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C’est un marché de 6 milliards d’euros que la grande distribution tente de conquérir : la restauration collective. Les hypermarchés proposent le déjeuner sur place ou la vente à emporter. Mais les prix sont-ils vraiment attractifs ?
Arlette Sallé est une habituée qui vient quatre fois par semaine dans un hypermarché du Loiret le midi. Chaque jour, le supermarché propose des plats cuisinés, confectionnés sur place, qui représentent une alternative aux sandwichs et salades préparées. Les plats sont préparés derrière l’étal. Michel Saulnier, en cuisine, prépare 100 kg de rougail. Après plus de 30 ans de métier d’épicerie fine, il a choisi il y a quatre ans de venir cuisiner pour les clients de l’hypermarché, sans regret.
Les plats sont vendus environ 7 euros la portion, soit 40 % de plus que la version industrielle. « Pour payer cet investissement et supposer avoir des cuisiniers et du matériel, il faut avoir une marge conséquente », explique Florian Borget, partenaire Hyper U à la Baule. Le chiffre d’affaires du rayon fait maison a augmenté de 5% l’an dernier. Dans un autre supermarché, les options entre 7 et 11 euros attirent la clientèle des bureaux proches. Une manière pour l’enseigne de compenser le recul du rayon sandwich et salade industrielle, en baisse de 7% l’an dernier. Cette offre représente 1% du chiffre d’affaires du magasin qui a atteint 15 millions d’euros l’an dernier.