ENTRETIEN EXCLUSIF – Pour Le Figaro Magazinele ministre de l’Intérieur révèle ses mesures concrètes contre l’immigration clandestine, l’insécurité et l’islam politique. Malgré les polémiques lancées par la gauche, Bruno Retailleau affiche sa fermeté.
LE FIGARO. – Pour Nicolas Sarkozy, « une triple erreur politique, administrative et judiciaire » a conduit au meurtre de la jeune Philippine. Partagez-vous son analyse ? ?
Bruno RETAILLEAU. – Il y a évidemment eu des dysfonctionnements, qui ne sont pas nouveaux et qui se répètent. J’ai personnellement eu un ami assassiné par un homme resté irrégulièrement sur le sol français malgré trois OQTF. En 2020, il incendie la cathédrale de Nantes. Après un an de détention provisoire, son état mental s’étant dégradé, il a été libéré sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention, puis a tué mon ami prêtre, qui l’hébergeait. A l’époque, les beaux esprits m’expliquaient que toutes les règles, toutes les procédures avaient été correctement respectées. C’est exactement la même chose qui s’est produite avec ce Tunisien incarcéré en août pour des soupçons d’enlèvement, de séquestration et de viol.
Placé en centre de rétention administrative…