ENQUÊTE – Les entreprises sont désormais obligées de réagir au plus vite pour éviter la propagation des polémiques et autres « bad buzz ». Mais les réseaux peuvent également être leurs alliés pour désamorcer les crises avant qu’elles ne surviennent.
Un coup de tête d’une star du football contre son entraîneur provoque la panique lors d’un dîner de gala. Une insulte raciste est lâchée : « Sale toubab ! » La vidéo se répand comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. En l’espace de quelques minutes, elle a été visionnée 610 000 fois et l’auteur du coup de tête s’est retrouvé au centre d’une course-poursuite filmée en direct sur TikTok. Cette mésaventure est le point de départ du scénario de Fièvre. La nouvelle série de Canal+ raconte les déboires d’un club fictif sur fond de malaise identitaire dans le pays… et l’émergence d’une agence spécialisée pour résoudre la crise.
Un péché Fièvre, l’essor des réseaux sociaux a révolutionné la communication de crise, notamment dans le monde tranquille des entreprises. Le phénomène s’est accéléré ces cinq dernières années. “ Nous sommes confrontés à une intensification des impacts et à une accélération de la temporalité, ce qui nous oblige à agir plus rapidement dans le « contrôle des dégâts ».