jeIl existe aujourd’hui en France une certaine presse qui, plutôt que de se consacrer au travail objectif et nécessaire d’information, pilier de toute démocratie bien comprise, préfère choisir, au mépris de toute éthique professionnelle comme de toute honnêteté intellectuelle, la propagande idéologique, ainsi devenant, par la même et désastreuse occasion, le pauvre relais, sinon l’agent médiocre, du moins d’un calcul politique tout aussi misérable.
C’est justement le triste cas ces jours-ci, ce 4 mai 2024 pour être précis, d’un journal comme Libérercatalogué de gauche (dans la mesure où ce type de division a encore une pertinence conceptuelle), qui, s’efforçant de réaliser ce qu’il n’hésite pas à appeler un « rapport » (terme étonnamment surévalué ici au vu de l’indigence de son contenu) concernant la première édition, ces 3, 4 et 5 mai, du Printemps de la liberté d’expression dans la belle ville de Perpignan (dont la mairie est présidée par Louis Aliot, vice-président du RN ) titre pompeusement, mais surtout erronément, « A Perpignan, un salon du livre rien que pour l’extrême droite ».
Un amalgame tristement célèbre
Et, réitérant, quelques lignes plus bas, de m’inclure nommément, aux côtés de quelques autres participants à cet événement culturel, dont mes amis Éric Naulleau, Michel Onfray et Henri Guaino, au sein de ce que ce même article qualifie encore de caricatural, dans un amalgame consternant. dont on ne sait pas s’il s’agit de mauvaise foi ou (…) Lire la suite