Avec un handicap d’un but à combler sur le terrain adverse, les Parisiens sont dos au mur mais n’ont pas dit leur dernier mot.
Publié
Temps de lecture : 4 min
Le Paris Saint-Germain est condamné à l’exploit à Barcelone. Battu à domicile (2-3) à l’aller, le club de la capitale se retrouve en position défavorable mardi 16 avril (21 heures). Selon Opta, spécialiste des statistiques du football, il n’a que 23,4% de chances de se qualifier pour les demi-finales. Et si l’on regarde l’histoire des clubs français dans les compétitions européennes, la qualification n’a jamais été obtenue après une défaite à domicile en quarts de finale ou en demi-finale (0/15, Coupe Intertoto et City Cup). foires incluses). Mais il n’en reste pas moins que ce PSG a quelques arguments à faire valoir.
Et c’est assez récent. En 2020, le club de la capitale avait éliminé le Borussia Dortmund en huitièmes de finale après avoir perdu le match aller d’un but (1-2). Bien sûr, il a joué le match retour chez lui, au Parc des Princes. Mais l’épidémie de Covid-19 a conduit à ce que ce match se joue à huis clos. Les joueurs parisiens n’ont pu compter que sur la ferveur de leurs supporters à l’extérieur du stade, une fois le match terminé, avec des images restées gravées dans l’histoire du club.
Ce soir-là, le PSG n’avait même pas besoin de Kylian Mbappé pour s’en sortir. Neymar et Juan Bernat avaient inscrit les deux buts synonymes de qualification pour le Final 8 de Lisbonne (victoire 2-0), organisé en août, dont Paris avait atteint la finale, perdue contre le Bayern Munich (0-1).
C’est probablement son plus bel exploit en Ligue des Champions avec le PSG. Il y a trois ans, le Paris Saint-Germain avait déjà affronté le Barça en huitièmes de finale. Lors du match aller, au Camp Nou, Kylian Mbappé a martyrisé les Catalans, qui ont rapidement ouvert le score. Toujours dans les buts des Blaugranas, Marc-André ter Stegen se souvient sans doute des trois fois où il a dû aller chercher le ballon dans ses filets.
Au lendemain du match remporté 4-1 par le PSG de Mauricio Pochettino, les images de Gérard Piqué décidant d’arrêter Mbappé en tirant son maillot ont fait le tour du monde.
Et si Gianluigi Donnarumma n’avait pas raté deux sorties ? Et si les montants n’avaient pas frustré Bradley Barcola, puis Ousmane Dembélé ? “La différence se résume à de toutes petites choses, à des détails”a tempéré Luis Enrique après la défaite au Parc des Princes, mercredi 10 avril. Malgré 58% de possession et deux périodes de nette domination en début de chaque période, son équipe n’a pas réussi à prendre l’avantage.
Pour ce match retour, l’entraîneur parisien aura eu le temps de tirer plusieurs enseignements. Contrairement au Barça, qui a disputé le championnat (en tournant largement à Cadix samedi pour une victoire 1-0), il a eu six jours pour se concentrer uniquement sur la préparation de cette rencontre. Il enregistre également le retour d’un cadre, Achraf Hakimi, suspendu au match aller, alors que le Barça sera privé d’Andreas Christensen et de Sergi Roberto.
Plus d’apparitions à ce stade de la C1 depuis quatre ans, deux aventures européennes terminées par des éliminations précoces en Ligue Europa… Depuis plus ou moins la fin du mandat de Luis Enrique (2017), le FC Barcelone n’est plus le grand d’Europe. Qu’il était. Il est en pleine ascension depuis l’arrivée de Xavi sur son banc en novembre 2021, mais il est encore en reconstruction, de l’aveu même de l’icône catalane. Mardi soir, le Barça aura l’occasion de laisser derrière lui des années de galère et de déclassement.
La pression sera plus forte que sur ce PSG décidé à se débarrasser de son obsession pour la Ligue des Champions. Les Blaugranas doivent prouver qu’ils sont de retour dans la cour des grands, alors que Paris n’en est qu’à la première année d’une ère qui se veut moins impatiente. Il ne faut pas non plus oublier que le Barça, après avoir infligé un retour au PSG en 2017, en a subi deux de suite, contre l’AS Roma en 2018 (4-1, 0-3), puis Liverpool en 2019 (3-0, 0-4). ). Les deux fois, c’est à l’extérieur qu’il a été éliminé, bien entendu. Mais, si l’on veut encore chercher des raisons de le croire, on ne peut pas dire qu’il sera vraiment chez lui mardi, puisque ce n’est pas au Camp Nou, en construction, mais au stade olympique de Montjuïc qu’il affrontera. PSG.
Geoffroy Didier, secrétaire général adjoint du parti Les Républicains, était l'invité du « 8h30 franceinfo », vendredi 20 septembre 2024.…
Les ailiers de Clermont Bautista Delguy et de Bayonne Mateo Carreras seront également titulaires face aux doubles champions du monde.…
Le Premier ministre britannique Keir Starmar le 17 septembre 2024 à Londres (JUSTIN TALLIS)La dette publique du Royaume-Uni a atteint…
L'Olympique de Marseille est heureux d'accueillir Free comme partenaire officiel. A l'occasion de la première journée du championnat, Free a…
Chu Kai-pong, 27 ans, est devenu jeudi 19 septembre la première personne à être condamnée en vertu d'une nouvelle loi…
Michel Barnier a présenté jeudi soir à Emmanuel Macron une liste de 38 ministres pour former son gouvernement, qui sera…