Michel Barnier annonce une augmentation de 2% du Smic à partir du 1er novembre. Une anticipation de la revalorisation légale normalement prévue en janvier.
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Au 1er novembre, le Smic mensuel atteindra 1 426 euros net contre un peu plus de 1 398 actuellement, soit 28 euros de plus. Le Smic est le seul salaire indexé sur l’inflation et bénéficie d’une augmentation mécanique chaque année.
Quand cette inflation s’envole, il peut y avoir des réévaluations au cours de l’année, c’est ce qu’on a observé ces dernières années. Depuis 2021, il a été multiplié par huit, mais comme l’inflation ralentit, la dernière réévaluation remonte au 1er janvier 2024.
Rien n’obligeait le gouvernement à augmenter le salaire minimum avant le 1er janvier. Avec une hausse de 2%, Michel Barnier se montre un peu plus généreux que ce que prévoit la loi à proprement parler, car l’inflation au 1er janvier s’annonce être un peu en dessous de 2%. Reste que les entreprises devront augmenter le Smic à partir du 1er novembre, ce sera une dépense supplémentaire pour elles. Il en va de même pour l’État ou les collectivités locales qui rémunèrent leurs agents, même si Michel Barnier insiste sur la nécessité de se serrer la ceinture.
Ce petit coup de pouce était très attendu par les 17% de salariés au Smic. Le geste est salué par les syndicats qui ne veulent pas en rester là : la CGT demande, en plus de l’augmentation prévue en novembre, une augmentation en janvier. Pour la CFDT, cette hausse d’automne ne peut pas être l’alpha et l’oméga d’une politique salariale réelle.
Chaque fois que le salaire minimum est augmenté, les secteurs professionnels sont contraints de renégocier leurs barèmes conventionnels pour qu’aucun indice ne reste en dessous. Ce qui implique de les mettre à jour pour que toute la grille salariale progresse. Les syndicats le réclament depuis longtemps, mais les représentants patronaux se retiennent. Une dizaine de secteurs, dont la chimie, ne sont pas à jour. Ce qui explique la demande de Michel Barnier d’ouvrir « négociations rapides » .
Les syndicats regrettent cependant que le Premier ministre n’ait pas menacé de sanctions les secteurs professionnels en retard.
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