L’équipe allemande a beau être l’outsider du dernier carré, elle dispose de plusieurs arguments pour rivaliser avec le club de la capitale mercredi.
Publié
Temps de lecture : 5 minutes
Pour le Paris Saint-Germain, le Borussia Dortmund en huitièmes de finale de Ligue des Champions est un bon souvenir. En 2020, le club de la capitale l’avait renversé en huitièmes de finale dans un Parc des Princes vide, juste avant l’interruption forcée des championnats en raison de la pandémie de Covid-19. Cette qualification obtenue après avoir perdu le match aller (le premier sous QSI) a ouvert les portes du Final 8 à Lisbonne aux Parisiens, où ils ont atteint la première finale de C1 de leur histoire (perdue 1-0 contre le Bayern Munich).
Cette année, le PSG a déjà disputé deux matches face au BvB sans défaite (une victoire 2-0 à domicile, un nul 1-1 en Allemagne) et une qualification en fin de phase de poules. Mais depuis, cinq mois se sont écoulés. Paris n’est plus en phase de rodage, mais Dortmund a également changé. Franceinfo : sport analyse les forces et les faiblesses de l’équipe qui se dresse entre le club de la capitale et la finale de la Ligue des champions.
Le Borussia Dortmund est, selon les bookmakers, le vainqueur le moins probable des quatre dernières équipes en lice dans la compétition. Il était déjà là avant les huitièmes de finale. Edin Terzic, l’entraîneur des Jaune et Noir, a refusé de nommer le favori mais ses propos en conférence de presse d’avant-match ont donné une tendance claire : “Si on devait jouer 44 matches contre le Paris-SG, ce serait difficile pour nous, mais il n’y a que deux matches, 180 minutes.” Un discours étranger, évidemment.
Son BvB, qui dispute ses premières demi-finales depuis 2013, n’était pas attendu aussi loin dans la compétition. Malgré ses bonnes performances, ce n’est même pas l’équipe allemande la plus brillante de la saison. Les invincibles du Bayer Leverkusen, invaincus depuis 46 matchs et déjà champions d’Allemagne, ont occupé tous les devants cette saison, et à juste titre. Il ne faut pas non plus oublier que le Bayern Munich, malgré son exclusion sur la scène nationale, est lui aussi à deux matchs d’une nouvelle finale de C1.
Depuis le début de sa campagne, Dortmund ne fait pas partie des meilleures équipes offensivement et défensivement. Si l’on en croit les Expected Goals, cette statistique qui calcule le nombre de buts qu’une équipe aurait dû marquer ou encaisser en fonction de la dangerosité des tirs, le Borussia ne fait même pas partie des 20 meilleures équipes de cette Ligue des Nations. champions. Il est 22ème en xG créé (1,27 par match) et 21ème en xG subi (1,77 par match), tout en n’étant pas du genre à contrôler le ballon (seulement 47,5% de possession moyenne).
“Peut-être que nous sommes l’équipe avec le moins d’expérience à ce niveau de la compétition, mais aussi celle qui a le plus faim”. Edin Terzic a prévenu le PSG 24 heures avant le coup d’envoi. Sa formation n’est décidément plus la même que lors de la défaite subie avec beaucoup de passivité au Parc des Princes en septembre (0-2). Elle avait déjà fait de gros progrès lors du deuxième affrontement en décembre, en dominant dans son stade et en obtenant le nul (1-1).
Le Borussia Dortmund a profité du mercato hivernal pour rapatrier Jadon Sancho, l’un des nombreux prodiges que le club était déterminé à perdre rapidement, aux côtés d’Ousmane Dembélé, Erling Haaland et Jude Bellingham. L’ailier anglais a apporté qualité technique et impact offensif. Sa complicité avec Ian Maatsen fait de l’ailier gauche le côté fort de cette équipe qui sait presser et se projeter rapidement vers l’avant.
Elle n’a pas percé la défense de l’Atlético de Madrid (1-2 puis 4-2) par hasard. L’équipe de Terzic est également l’une des rares équipes à avoir failli faire tomber le Bayer Leverkusen cette saison (1-1 à deux reprises avec une égalisation concédée en fin de match à chaque fois). Dans les très grands rendez-vous de 2024, elle a toujours été présente. Dortmund a par exemple battu le Bayern Munich à domicile (2-0), mettant ainsi fin à une série de huit défaites consécutives à l’Allianz Arena.
Qui va manquer ? C’était la grande question du début de semaine dans la Ruhr. L’inquiétude s’est dissipée très vite. Lundi, les cinq titulaires potentiels, Sébastien Haller (cheville), Donyell Malen (cuisse), Ian Maatsen (problème musculaire), Marcel Sabitzer (grippe) et Mats Hummels (tibia), étaient présents à l’entraînement. “Nous supposons qu’ils seront disponibles demain.» a annoncé Edin Terzic à la veille du match, sans donner aucune garantie qu’ils pourraient tous débuter le match.
A 35 ans, Mats Hummels est le patron de la défense du BvB, avec qui il a disputé 504 matches depuis le début de sa carrière. Ian Maatsen est la révélation de la saison pour le Borussia. L’arrière gauche prêté par Chelsea est du genre énergique et explosif. Son absence serait tout aussi préjudiciable que celle du milieu Marcel Sabitzer, particulièrement étincelant lors des quarts de finale face à l’Atlético de Madrid. Quant aux attaquants Donyell Malen et Sébastien Haller, le premier est le deuxième meilleur buteur de son équipe cette saison (13 buts), tandis que l’Ivoirien est plutôt une option en sortie de banc.
Les États membres de l'ONU se sont engagés, dimanche 22 septembre, à adopter une série de mesures destinées à fournir…
Football : Manchester City évite la défaite face à Arsenal au bout du temps additionnel en Premier LeagueL'équipeManchester City -…
Les violences gagnent en intensité des deux côtés, au point qu'Antonio Guterres craint "un nouveau Gaza". Evoquant le territoire palestinien…
Le Premier ministre Michel Barnier sur le plateau de France 2, dimanche 22 septembre 2024. JULIE SEBADELHA / AFP Il…
Publié 22/09/2024 21:20 Mis à jour 22/09/2024 21:20 Durée de la vidéo : 2 min Entreprise : Faut-il abandonner le…
Même s'il a été battu dans un combat très attendu par le public anglais, Anthony Joshua n'a aucune envie de…