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Le bilan humain depuis lundi 23 septembre dépasse les 600 morts. Dont au moins 94 femmes et 50 enfants. Alors que depuis un an le Hezbollah a pris l’habitude de revendiquer ses « martyrs », le nombre de victimes dans ses rangs reste à ce jour inconnu.
Depuis lundi 23 septembre, l’armée israélienne bombarde massivement le Liban dans une escalade contre le Hezbollah, qui a de son côté tiré des centaines de roquettes vers le territoire hébreu. L’armée israélienne a affirmé avoir ciblé «1 300 cibles terroristes», tandis que des images de frappes aériennes sur des localités libanaises interrogent sur le bilan humain de cette campagne aérienne.
Ce mardi, le ministre de la Santé du Liban, Firass Abiad, a communiqué un bilan détaillé des affrontements qui ont eu lieu depuis la veille : 569 morts, dont 50 enfants et 94 femmes, auxquels il faut ajouter 1.835 personnes blessées. Parmi ces chiffres, quatre des morts étaient des secouristes, ainsi que 16 des blessés. Quatorze ambulances ou camions de pompiers auraient été visés. La part des femmes et des enfants, équivalente à un quart des tués, ne signifie pas que le reste des victimes sont des membres du Hezbollah, les hommes tués pourraient être des civils. Toutefois, à ce stade, impossible de connaître leur nombre parmi les victimes. Le ministère libanais de la Santé, qui, comme à son habitude, n’a pas communiqué de la part des membres du Hezbollah, a cependant