Choc au Liban et au Moyen-Orient après l’annonce samedi 28 septembre de la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah. Présentée comme une victoire décisive et un tournant historique par les autorités israéliennes, la mort du leader du mouvement chiite a suscité des réactions de colère en Iran. Les autorités iraniennes semblent cependant hésiter sur les mesures à prendre après ce nouveau coup dur porté à l’un de leurs plus précieux alliés dans la région.
Les dirigeants iraniens multiplient les déclarations depuis samedi 28 septembre et pourtant il est difficile d’y voir clairement leurs intentions après la mort de Hassan Nasrallah.
Il y a un grand écart entre les menaces de « destruction » promise contre Israël par le vice-président Mohammad Reza Aref et la demande de l’Iran d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. Ceci pour « empêcher la région d’entrer dans une guerre totale », selon les termes utilisés dans la lettre remise à l’ONU par l’ambassadeur iranien.
Efforts pour éviter une confrontation directe avec Israël
Depuis la mort du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah, les réactions iraniennes témoignent d’une hésitation – voire d’une division – au sein du régime sur la marche à suivre. Les réactions ont été plutôt prudentes, évitant soigneusement de mentionner une réponse directe de l’Iran. Les autorités ont également laissé le soin aux relais du régime iranien dans la région de réagir : HezbollahLes milices irakiennes et les Houthis.
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