quels sont les principaux investissements annoncés lors du Sommet Choose France

Un montant record. Pour sa septième édition, le sommet Choose France devrait générer plus de 15 milliards d’euros d’annonces d’investissements, selon l’Élysée.

De Microsoft à Amazon, en passant par Sanofi et McCain : tour d’horizon des principales annonces déjà faites par les constructeurs.

4 milliards pour les datacenters Microsoft

La firme américaine se situe en tête des montants annoncés, réalisant le plus gros investissement de son histoire en France selon les déclarations de son président Brad Smith à Figaro. Un nouveau data center devrait être créé dans l’Est, près de Mulhouse, tandis que d’autres devraient être agrandis en région parisienne et près de Marseille. Ces décisions sont motivées par la montée en puissance de l’intelligence artificielle.

Une usine d’engrais dans la Somme à 1,3 milliard

Le consortium européen FertigHy souhaite installer une usine dans les Hauts-de-France d’ici 2030. L’objectif est de produire 500 000 tonnes d’engrais azoté décarboné par an, soit 15 % de la consommation française. LIRE AUSSI Comment Dunkerque est devenue le fer de lance de la réindustrialisation françaiseSelon une interview accordée par le ministre de l’Industrie, Roland Lescure, au Dimanche de la tribune, le site devrait être en Languevoisin dans la Somme. Le projet devrait créer 250 emplois directs.

Amazon injecte 1,2 milliard à Paris et en Auvergne-Rhône-Alpes

Les investissements évoqués concernent les infrastructures logistiques de distribution de colis en Auvergne-Rhône-Alpes, et le développement de « cloud » d’Amazon Web Services (AWS) en région parisienne, « pour soutenir les opportunités de croissance de l’intelligence artificielle générative » selon un communiqué du géant américain de la technologie. Amazon prévoit de créer 3 000 emplois.

Sanofi investit 1,1 milliard d’euros dans le Val-de-Marne

Le groupe pharmaceutique français va investir 1,1 milliard d’euros en France à travers l’implantation d’une nouvelle usine à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne. L’objectif est de doubler la capacité de production » d’anticorps monoclonaux » sur le site d’ici 2030. Les anticorps monoclonaux sont utilisés pour traiter les cancers, les maladies auto-immunes et infectieuses.

LIRE AUSSI Sanofi et Novavax unissent leurs forces pour développer un vaccin combiné grippe-Covid-19D’autres poids lourds du secteur (Pfizer, AstraZeneca) ont également annoncé de nouveaux investissements en France dans les années à venir, à hauteur respectivement de 500 et 365 millions d’euros.

Un avion électrique allemand pour 400 millions

L’allemand Lilium démarre la production en série de son taxi volant électrique. Pour pouvoir assembler 100 appareils par an, le constructeur va donc ouvrir une nouvelle usine en Nouvelle-Aquitaine pour 400 millions d’euros.

350 millions d’euros pour les frites McCain

L’entreprise canadienne, spécialiste des frites surgelées, a annoncé qu’elle consacrerait plus de 350 millions d’euros sur cinq ans pour développer ses trois sites de production français, dont celui de Matougues, dans la Marne. La France est le premier marché européen du groupe. A terme, ses usines devraient produire 700 000 tonnes de frites par an, soit 100 000 de plus qu’actuellement.

Raffinage suisse de nickel à Bordeaux à 300 millions

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a révélé qu’une usine de raffinage de nickel verra le jour d’ici 2027 en Nouvelle-Aquitaine, à Blanquefort et Parempuyre. C’est le groupe KL1, basé en Suisse, qui est en charge d’approvisionner la production de batteries électriques. 200 emplois devraient ainsi être créés.

Il y a quelques semaines, la dernière itération du baromètre du cabinet EY sacrait la France comme la destination préférée des investisseurs étrangers en Europe pour la cinquième année consécutive.