CeCela n’a pas suffi à la sauver. Vendredi 20 septembre, les proches de Philippine, disparue depuis plusieurs heures, ont demandé l’aide de The Sorority pour diffuser l’avis de disparition de la jeune étudiante. Elle a été retrouvée morte le lendemain. Gros plan sur cette application créée en 2020 qui permet à ses utilisateurs de s’entraider en cas d’agression.
En appuyant sur le bouton virtuel qui apparaît sur leur téléphone, les utilisateurs qui viennent d’être agressés ou se sentent en danger envoient une alerte aux 50 appareils les plus proches sur lesquels l’application est installée. Et ce « grâce à la position GPS du téléphone, sans limitation géographique », explique la fondatrice de The Sorority, Priscillia Routier-Trillard, au parisien. Ensuite, les personnes ayant reçu l’alerte peuvent entrer en contact avec l’expéditeur en lui envoyant un message, en l’appelant, en le joignant ou, à l’inverse, en lui proposant de venir le rejoindre en partageant sa position.
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Selon les déclarations de Priscillia Routier-Trillard au quotidien, en moyenne huit à douze femmes contactent la lanceuse d’alerte dans la minute qui suit l’envoi du message. De plus, La Sororité « permet d’échanger des messages discrets avec une personne de la communauté. Si la victime accepte, l’information est transmise à la police pour une intervention immédiate », précise (…) Lire la suite