Près de quatre-vingts ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un procès montre que pour certains, le conflit n’est pas encore terminé.
En 2018, quarante-quatre personnes ont intenté un recours collectif contre la mairie et la préfecture de Nagasaki pour tenter d’obtenir le statut de « hibakusha »c’est-à-dire des « survivants du bombardement atomique ». Ils affirmaient avoir subi les conséquences du bombardement du 9 août 1945, mais ne pas avoir bénéficié des aides publiques allouées aux victimes, en raison de critères géographiques. Lundi 9 septembre, le tribunal du district de Nagasaki a statué en faveur de quinze d’entre eux, rapporte la chaîne publique japonaise NHK.
Depuis les années 1950, le gouvernement japonais fournit une assistance publique aux survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, en instaurant un système d’allocations et de soins gratuits en fonction de la proximité de l’explosion. Dans le cas de Nagasaki, la zone d’application de ce système s’étend, approximativement, à un rayon de 12 kilomètres autour de l’épicentre de l’explosion. Le problème est que certaines personnes ont été irradiées alors qu’elles se trouvaient hors de ce périmètre et se sont retrouvées, de fait, exclues
Près de quatre-vingts ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un procès montre que pour certains, le conflit n’est pas encore terminé.
En 2018, quarante-quatre personnes ont intenté un recours collectif contre la mairie et la préfecture de Nagasaki pour tenter d’obtenir le statut de « hibakusha »c’est-à-dire des « survivants du bombardement atomique ». Ils affirmaient avoir subi les conséquences du bombardement du 9 août 1945, mais ne pas avoir bénéficié des aides publiques allouées aux victimes, en raison de critères géographiques. Lundi 9 septembre, le tribunal du district de Nagasaki a statué en faveur de quinze d’entre eux, rapporte la chaîne publique japonaise NHK.
Depuis les années 1950, le gouvernement japonais fournit une assistance publique aux survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, en instaurant un système d’allocations et de soins gratuits en fonction de la proximité de l’explosion. Dans le cas de Nagasaki, la zone d’application de ce système s’étend, approximativement, à un rayon de 12 kilomètres autour de l’épicentre de l’explosion. Le problème est que certaines personnes ont été irradiées alors qu’elles se trouvaient hors de ce périmètre et se sont retrouvées, de fait, exclues