Michel Barnier a donc tenu la même position que Gabriel Attal concernant l’affaire Rachida Dati. En confirmant la ministre de la Culture à son poste, le nouveau Premier ministre va, comme son prédécesseur, à l’encontre de la jurisprudence Bérégovoy-Balladur, qui exigeait qu’un ministre mis en examen par la justice soit contraint de quitter ses fonctions gouvernementales. Sous la menace d’un procès devant le tribunal correctionnel et nommée en janvier rue de Valois, Rachida Dati partageait alors un point commun avec Renaud Donnedieu de Vabres, mis en examen en 1998 et appelé au gouvernement en 2002, et André Santini, poursuivi en 2006 et nommé secrétaire d’Etat un an plus tard.
Depuis juillet 2021, le maire de 7et Le magistrat de l’arrondissement de Paris est mis en examen pour “corruption passive par personne investie d’un mandat électif dans une organisation internationale publique”, “trafic d’influence passif par agent d’une organisation internationale publique”, “recel d’abus de pouvoir” et “recel d’abus de confiance” dans l’affaire dite “Carlos Ghosn”, du nom de l’ancien PDG de Renault-Nissan, réfugié au Liban et lui-même visé par deux mandats d’arrêt internationaux émis par la justice française.
M. Barnier a-t-il pris en compte le contenu du dossier pénal et la situation juridique de l’intéressé avant de proposer le patronyme de Mme Dati au chef de l’État ? L’entourage du Premier ministre n’a pas réagi à la Monde sur ce point. Le Les avocats de Mme Dati, Olivier Pardo et Olivier Baratelli, n’ont pas souhaité faire de commentaires. L’étau pourrait bientôt se resserrer autour de Mme Dati.moi Dati. Le parquet national financier met la dernière main à son réquisitoire définitif en vue d’un éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel et le rendra dans quelques semaines. Les calendriers politiques et judiciaires risquent donc de s’entrechoquer.
Les 900 000 euros de Renault-Nissan
Les juges d’instruction se concentrent sur les honoraires (900.000 euros HT pour prétendument neuf cents heures de travail) versés à M.moi Dati a travaillé comme avocat, de 2010 à 2012, chez Renault-Nissan BV, la filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan. À cette époque, Mmoi Dati était député européen, membre suppléant de la commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie, et les activités de lobbying sont interdites au Parlement européen.
En juillet, Mmoi Dati a perdu une manche devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. La cour a rejeté un recours déposé par les avocats de la ministre visant à faire annuler les poursuites engagées contre elle et a confirmé une première décision des juges d’instruction sur la prescription.
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Michel Barnier a donc tenu la même position que Gabriel Attal concernant l’affaire Rachida Dati. En confirmant la ministre de la Culture à son poste, le nouveau Premier ministre va, comme son prédécesseur, à l’encontre de la jurisprudence Bérégovoy-Balladur, qui exigeait qu’un ministre mis en examen par la justice soit contraint de quitter ses fonctions gouvernementales. Sous la menace d’un procès devant le tribunal correctionnel et nommée en janvier rue de Valois, Rachida Dati partageait alors un point commun avec Renaud Donnedieu de Vabres, mis en examen en 1998 et appelé au gouvernement en 2002, et André Santini, poursuivi en 2006 et nommé secrétaire d’Etat un an plus tard.
Depuis juillet 2021, le maire de 7et Le magistrat de l’arrondissement de Paris est mis en examen pour “corruption passive par personne investie d’un mandat électif dans une organisation internationale publique”, “trafic d’influence passif par agent d’une organisation internationale publique”, “recel d’abus de pouvoir” et “recel d’abus de confiance” dans l’affaire dite “Carlos Ghosn”, du nom de l’ancien PDG de Renault-Nissan, réfugié au Liban et lui-même visé par deux mandats d’arrêt internationaux émis par la justice française.
M. Barnier a-t-il pris en compte le contenu du dossier pénal et la situation juridique de l’intéressé avant de proposer le patronyme de Mme Dati au chef de l’État ? L’entourage du Premier ministre n’a pas réagi à la Monde sur ce point. Le Les avocats de Mme Dati, Olivier Pardo et Olivier Baratelli, n’ont pas souhaité faire de commentaires. L’étau pourrait bientôt se resserrer autour de Mme Dati.moi Dati. Le parquet national financier met la dernière main à son réquisitoire définitif en vue d’un éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel et le rendra dans quelques semaines. Les calendriers politiques et judiciaires risquent donc de s’entrechoquer.
Les 900 000 euros de Renault-Nissan
Les juges d’instruction se concentrent sur les honoraires (900.000 euros HT pour prétendument neuf cents heures de travail) versés à M.moi Dati a travaillé comme avocat, de 2010 à 2012, chez Renault-Nissan BV, la filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan. À cette époque, Mmoi Dati était député européen, membre suppléant de la commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie, et les activités de lobbying sont interdites au Parlement européen.
En juillet, Mmoi Dati a perdu une manche devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. La cour a rejeté un recours déposé par les avocats de la ministre visant à faire annuler les poursuites engagées contre elle et a confirmé une première décision des juges d’instruction sur la prescription.
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