Après un 1er mai mouvementé, Raphaël Glucksmann décide de contre-attaquer. Ce mercredi, l’eurodéputé a été empêché de rejoindre le cortège de la Fête du Travail à Saint-Etienne par une cinquantaine d’individus, lui lançant des projectiles et de la peinture. « La violence ne passera pas ! » », commente la tête de liste PS-Place publique sur le réseau social « Le ton est donné.
La violence ne passera pas ! Le 1er mai, nous sommes venus à Saint-Etienne pour soutenir les salariés du Casino.
De petits groupes violents nous ont attaqués. Ces attaques sont le résultat de mois de haine et de calomnies savamment orchestrées par les Insoumis et d’autres.
– Raphaël Glucksmann (@rglucks1) 1 mai 2024
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a immédiatement démenti toute implication. « Je ne suis pas d’accord avec l’expulsion organisée par le groupe qui la revendique, la Jeunesse Communiste, de M. Glucksmann à Saint-Étienne, mais je constate qu’il aurait dû réfléchir avant de parler et d’accuser LFI », a proclamé le triple présidentiel. candidat, depuis la place de la République, à Paris, où il manifestait. “Cette action constitue une diversion médiatique contre le 1er-Mai et un rôle de victime pour Glucksmann qui en profite pour nous accuser”, a ajouté le leader LFI sur X.
Un « remake des gauches irréconciliables »
Une heure plus tard, ce mercredi, Raphaël Glucksmann est allé plus loin dans son questionnement en publiant une longue série de douze messages sur le réseau social. « La compétition électorale ne permet pas tout et ces méthodes sont écoeurantes et dangereuses pour la démocratie. Ce climat de violence entretenu par des politiques reconvertis en ingénieurs du chaos est insupportable », a-t-il insisté.
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Pour poursuivre cette véritable escarmouche entre deux politiques sur Toujours sur le même réseau social, l’écologiste David Cormand a, de son côté, exprimé ses regrets pour cette escarmouche en forme de “remake des gauches irréconciliables”.