jeIl y avait en son temps le Salon des Refusés. C’était en 1863, en marge du salon organisé par l’Académie des Beaux-Arts. Qui s’accrochait au « goût officiel » et rejetait la modernité incarnée par certains artistes, dont Édouard Manet. Raphaël Glucksmann, tête de liste Place publique-Parti socialiste, n’y est pas, mais sa progression dans l’opinion fait de lui le candidat de tous les déçus. Ceux du macronisme, ceux de l’écologisme, ceux du mélenchonisme.
Qui aurait cru, il y a seulement quelques semaines, que ce troisième homme pouvait prétendre devenir le deuxième, derrière Jordan Bardella, qui domine actuellement la course aux élections ?
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